Un gendarme à Terre-de-Haut en 1945

Ancienne gendarmerie de TDH aujourd'hui Office du Tourisme

Ancienne gendarmerie de TDH aujourd’hui Office du Tourisme

Alors qu’il y a peu Terre-de-Haut et Terre-de-Bas disposaient chacune de  leur propre gendarmerie et de leurs gendarmes attitrés, il n’existe aujourd’hui qu’une seule et unique brigade pour les deux îles de l’archipel. Son personnel, au nombre de six, a intégré voilà 6 ans ses locaux flambant neufs du quartier de Marigot, non loin du stade et du collège Archipel des Saintes. Éloignés ainsi du centre-bourg, ces nouveaux bureaux ne facilitent guère les démarches des habitants qui auraient souhaité qu’en cas de nécessité, une annexe de proximité leur évite un trop long et pénible déplacement sous le soleil. Le récit qui suit est un document unique. Il décrit l’arrivée, l’installation et les conditions de service à Terre-de-Haut en 1945 du seul gendarme de la localité, logé à l’époque dans le bâtiment de l’actuel Office du Tourisme, longtemps estampillé Gendarmerie Nationale. Ce gendarme a pour nom VISDELOUP Fernand. De passage aux Saintes en 1985, alors qu’à 72 ans il profitait de sa retraite, il a laissé ce témoignage à l’un de ses collègues, le Mdl/Chef BENEDETTO, de qui je tiens moi-même le document. Mais laissons la parole au gendarme breton VISDELOUP Fernand :

 2 juillet 1945 : départ de Marseille

« Lorsqu’en mars 1945 j’établissais ma demande de mutation pour la Guadeloupe, je réalisais un vieux rêve que je nourrissais d’aller vivre dans les Colonies, comme l’on disait alors. Les primes d’installation ou autres n’existaient pas et la solde était la même qu’en métropole malgré que le coût de la vie outre-mer soit plus élevé et l’inflation galopante. En outre, nous étions logés mais non meublés. C’était donc bien le désir de vivre une vie différente qui nous poussait à partir, à quitter nos familles. Ma demande fut accueillie favorablement et mon départ fixé au mois de juillet de la même année. La guerre venait juste de se terminer et l’armistice signé le 8 mai.

Le Paquebot Colombie reliant les Antilles à la France en 1945

Le Paquebot Colombie reliant les Antilles à la France en 1945

Les besoins en personnel pour l’outre-mer étaient grands car une relève importante devait s’effectuer dans toutes les colonies où l’effectif n’avait pas été renouvelé depuis la déclaration de la guerre en 1939. C’est pourquoi je fus invité à partir en si peu de temps. D’emblée, j’eus à surmonter un premier obstacle : mon épouse ne me rejoindrait que quelques mois plus tard avec mes deux enfants. Je devais partir en célibataire. Bien entendu ma famille devait quitter le logement que nous occupions à la brigade, mais, étant sans famille, mon épouse ne savait où se réfugier. Elle était, de plus, enceinte de trois mois. Par de nombreuses démarches, j’ai réussi, grâce au fait qu’elle était enceinte, à obtenir du commandement qu’elle m’accompagnât (…), et nous avons pu embarquer à Marseille le 2 juillet 1945 avec 35 autres camarades que leurs épouses n’accompagnaient malheureusement pas…

5 août : arrivée à Pointe-à-Pitre

Le Colombie à quai à Pointe-à-Pitre

Le Colombie à quai à Pointe-à-Pitre

Après une escale de 2 jours à Oran, 10 à New-York et 34 jours de voyage nous arrivâmes à Pointe-à-Pitre le 5 août 1945. (…) À cette époque, l’effectif total de la Guadeloupe était de 76 gradés et gendarmes encadrés par trois officiers regroupés au sein d’un détachement basé à Saint-Claude. (…) Je fus affecté pour deux mois à la brigade du Moule. Lors de ma première patrouille à bicyclette, j’eus le plaisir de sortir avec mon adjudant qui, après 11 ans de présence, avait bien besoin de rentrer au pays. À mon retour, j’avais les cuisses rougies, couvertes de cloques dues aux coups de soleil sur une peau affreusement blanche. Je n’étais pas habitué au port du short en service et l’emploi de la bicyclette aggravait la situation en exposant plus particulièrement les bras et les cuisses. Mon Commandant de Brigade eut un mot de réconfort en me prédisant : « Vous vous habituerez, vous verrez ! » Effectivement je finis par m’habituer mais pas sans douleurs ; les lotions solaires n’existaient malheureusement pas. (…)

Une mutation bien venue à Terre-de-Haut

Une arrivée à Terre-de-Haut autrefois

Une arrivée à Terre-de-Haut après la guerre

Je n’eus que le temps de m’adapter à la Guadeloupe que déjà je me trouvais muté à Terre-de-Haut. En effet, certains lieux de Guadeloupe étaient infestés de maladies les plus diverses, imposant de faire tourner le personnel pour qu’il ne reste pas exposé trop longtemps dans les coins réputés insalubres. Terre-de-Haut, petite île reliée à Basse-Terre au moyen de liaisons assurées par un voilier mixte « La Belle Saintoise » en deux heures lorsque le temps était au beau, était dotée d’un climat sain. Seul gendarme sur l’île, je surveillais une circonscription démunie de route – juste des chemins pédestres – sans véhicule, à l’exception, si je puis dire, du vélo appartenant au fils du maire et de la brouette municipale utilisée par toute la population pour transporter les paquets déchargés sur le quai. Il m’arrivait parfois de me faire déposer par les pêcheurs à l’Anse des Mûriers à Terre-de-Bas et de rejoindre à pied les Petites Anses distantes de quatre kilomètres par le morne, pour y retrouver mon collègue de la brigade locale, tout aussi isolé que moi. Nous n’avions ni radio ni téléphone. Un médecin passait une fois par mois en consultation. Lorsqu’un message urgent devait m’être adressé, la plupart du temps pour m’annoncer la venue du Gouverneur en vacances, c’est un radioamateur installé au lieu dit La Colline qui le recevait en graphie et me l’apportait. J’étais si isolé que j’aurais pu partir quinze jours en Martinique sans que personne ne s’en aperçoive.

Logement inconfortable et rustique mais rhum gratuit

Ancienne distillerie Marquisat à Capesterre

Ancienne distillerie Marquisat à Capesterre

J’habitais avec ma famille dans le logement de l’actuelle brigade – (aujourd’hui devenue Office du Tourisme –  NDLR). À l’époque, les douches, les WC et la cuisine n’existaient pas. Mon épouse cuisinait dans un petit local derrière le bureau, sur un feu de bois. Le café était réchauffé sur un réchaud à alcool alimenté avec du rhum perçu gratuitement auprès de la distillerie Marquisat de Capesterre Belle Eau. Les seuls meubles dont nous disposions, je les avais fabriqués avec de vieilles planches, quant aux caisses utilisées pour le transport de nos effets personnels depuis la métropole, elles nous servaient d’armoires. Nous avions toutefois acheté les lits en arrivant. Lors des inspections, le lieutenant commandant de section, en raison de la fréquence réduite des liaisons maritimes, était obligé de rester deux ou trois jours avec nous. Il mangeait à notre table. La première fois, mon épouse lui avait aménagé un couchage dans une pièce à l’écart, sans moustiquaire pour se protéger. Il fut dévoré par les moustiques et passa une nuit blanche. Les fois suivantes, mon épouse étant moins sensible que lui aux piqûres de ces sales bestioles, dormait sur le couchage de fortune et mon officier occupait royalement la place à côté de moi dans notre grand lit. Rassurez-vous, nous n’eûmes jamais de scènes de ménage.

Office du dimanche et cuvée spéciale

3Les Saintois étaient des gens affables, très solidaires et courageux pour affronter la mer. Ils étaient aussi, comme tout marin-pêcheur d’où qu’il soit, très croyants. Je compris que pour m’intégrer plus facilement, je me devais d’aller à la messe. Je sus qu’ils y attachaient une grande importance et observaient mon attitude à l’égard de l’église. Bien que jamais je ne portais l’uniforme, le dimanche j’enfilais la grande tenue blanche, rasais de frais une barbe de trois jours et me rendais à la messe où j’avais, comme le maire, à l’écart des fidèles, une chaise réservée dans le chœur même de l’église. À l’issue de l’office religieux, il était d’usage pour les hommes de se rendre au bar « Le Coq d’Or » qui existe toujours sur le quai, finir la matinée à jouer aux fléchettes. Je souscris donc à l’usage établi et emboitais le pas au groupe d’hommes. La règle voulait qu’à chaque fin de partie – et la matinée en comptait de nombreuses – le perdant paye la tournée générale au rhum vieux. Je perdis souvent et bus beaucoup. Je rentrais chez moi dans un état lamentable. J’étais partisan d’une intégration réussie mais le prix à payer se révélait trop lourd. Je ne tenais vraiment pas à rentrer ivrogne et cirrhosé en métropole à la fin de mon séjour. Je décidai d’aller voir la patronne du Coq d’Or, Mme Azincourt, et lui demandai de me préparer une bouteille remplie de café dilué d’eau qui ressemblait à s’y méprendre à du rhum vieux. Vous savez, comme la fameuse marque de boisson qui ressemble à de l’alcool mais qui n’en est pas !

Une intégration réussie

Le Coq d'Or transformé en boutiques

Le Coq d’Or transformé en boutiques de souvenirs

Le dimanche suivant, sans appréhension aucune, je me rendais au Coq d’Or. Plus les parties duraient, plus je gagnais. Mes adversaires commençaient à « accuser le coup » et leurs tirs y perdaient en précision. Moi, sirotant tranquillement ma cuvée spéciale, je tenais la grande forme. Les joueurs n’y comprenaient plus rien. Pleins d’admiration, ils s’exclamaient : «  Eh bien, brigadier, en une semaine tu es devenu un vrai Saintois. » Ou alors : «  Tu n’as pas mis longtemps à t’habituer au rhum, brigadier. » Lorsque midi sonna, je leur assénai le coup de grâce en payant ma tournée. Mais cette fois, je bus du vrai rhum : c’était l’heure de l’apéritif. Ce subterfuge me permit quand même de tenir deux ans sans dommage. Il ne fut jamais éventé. Ainsi, petit à petit, la ruse aidant, je fus intégré.

Un homme fort et courageux

Unknown-1Mais je le fus vraiment lorsque je parvins à réussir deux affaires judiciaires. La première en arrêtant le plus grand chapardeur de l’île, un individu irascible et belliqueux, mal aimé de tous. Je ne le revis d’ailleurs jamais après son transfert sur Basse-Terre. La deuxième en mettant sous les verrous l’auteur de coups et blessures portés avec un coutelas. Un pêcheur vint me chercher à la brigade et m’informa qu’un voisin venait d’avoir la cuisse traversée d’un coup de couteau donné par un forcené qui s’était depuis enfermé chez lui. Je récupérai aussitôt mon P.A. – précautionneusement roulé dans un chiffon gras d’où il n’était jamais sorti d’ailleurs pour y retourner définitivement après mon intervention – et me rendis sur place. Devant la foule apeurée, plaqué au mur, l’arme en main, je me poste près de la porte et interpelle le violent en lui intimant l’ordre de me jeter son couteau. Ce qu’il fit à mon grand étonnement, aussitôt et sans histoire. Conduit au violon municipal (la geôle) dépourvu de porte, nous l’avons gardé toute la nuit en obstruant de pierres l’entrée. Le lendemain, menottes aux poignets, je le transférais à Basse-Terre. À ce jour, je devins le brigadier des Saintes, l’homme fort et courageux. Je fus adopté sans réserve.

L’arrivée du Montcalm

J’étais ravitaillé en langoustes, que faute de réfrigérateur, j’attachais avec une ficelle sous les quais pour les conserver vivantes. Parfois, lorsque j’étais absent, les pêcheurs allaient eux-mêmes attacher les langoustes qu’ils m’apportaient. J’avais la surprise d’en trouver quelques unes de plus à mon retour. Je passais mon temps à pêcher, à bricoler ou à élever des poules. Un jour que justement je rafistolais le poulailler, j’entendis crier : « Mi bâtiment-là … Mi bâtiment-là… ».

montcalmLes habitants venaient d’apercevoir un bâtiment de la Marine Nationale, le MONTCALM, mouiller dans la rade. Aussitôt, je me précipitais chez un ami pour emprunter sa barque, sans prendre le temps ni de me changer (j’étais vêtu d’un short et d’un maillot de corps), ni de me raser. À la rame je rejoignis le navire, impatient que j’étais de retrouver des gens du pays. Arrivé à sa hauteur, j’interpellai le premier marin que j’aperçus : – « Y a t-il des Bretons à bord ? » – « Oui, 80 %  » me répondit-il. Puis m’observant de la tête aux pieds, il ajouta : « Mais qui êtes-vous ? » Il est vrai que dans la tenue où je me trouvais il devait être loin de penser que je représentais la loi dans cette île. « Je suis le gendarme en poste dans cette île. » Je fus aussitôt hissé à bord, fêté, congratulé, invité à boire le verre de l’amitié dans le carré des officiers mariniers. Nous étions là à évoquer nos souvenirs du pays breton lorsqu’un marin entra brusquement et s’adressant à moi, dit : «  L’amiral veut vous voir dans son salon » – « Quoi, moi  ? mais pas dans cette tenue », lui dis-je interloqué. Désignant d’un geste ample de la main mes vêtements, il me répondit : « L’amiral a précisé de venir dans la tenue où vous vous trouvez. Si vous voulez me suivre, je vais vous y conduire ». (…)
Je quittais le bord chargé de provisions, vin, fromages, beurre, toutes ces denrées que nous n’avions pas goûtées depuis si longtemps. Le lendemain, le Montcalm leva l’ancre, emportant dans ses flancs l’or de la banque de France, mis en sûreté aux Antilles au début de la guerre. Je n’eus plus de contact avec la Marine Nationale.

Leçon de natation

natation copieIl m’arrivait souvent de pêcher, assis au bord du quai, activité qui constituait ma principale distraction. Un matin, absorbé par ma pêche, je n’entendis pas un groupe de gosses surgis dans mon dos et qui me poussèrent prestement à l’eau. Ils étaient loin d’imaginer, eux qui apprennent à nager en même temps qu’ils apprennent à marcher, qu’un homme de 30 ans ne sût pas nager. Je coulai aussitôt mais, en me débattant, réussis à regagner la surface et à me raccrocher à un des piliers du quai, couvert de concrétions qui me labourèrent les cuisses. Inquiets et surpris, les gosses m’aidèrent à remonter. C’est ce jour-là qu’ils décidèrent de me donner des cours de natation. C’est ainsi que l’on put voir les jours suivants le brigadier allongé dans l’eau, le menton reposant sur une perche tenue de chaque côté par les gamins, s’évertuant à effectuer les mouvements de la brasse. Il me suffit de quelques leçons pour acquérir les rudiments de la natation et pouvoir, seul, faire le tour du quai, sous les acclamations des enfants, heureux qu’ils étaient d’avoir appris à nager au brigadier, vous pensez !

Départ des Saintes

adieu foulardMon épouse mit au monde au dispensaire une petite fille nommée Marie-Thérèse quelques mois après notre arrivée à Terre-de-Haut, mais elle ne se remit jamais vraiment de cet accouchement et sa santé demeurait précaire. Après avoir passé vingt mois à Terre-de-Haut, je fus muté sur la Guadeloupe, à Gourbeyre exactement. Six mois plus tard, avec un préavis de douze heures, le camion de la section me déménagea pour m’emmener à Morne à l’Eau… Puis je terminai les deux mois qui me restaient à faire au Moule, à la brigade où j’avais commencé mon séjour. La boucle était bouclée. »

Gendarme Fernand Visdeloup

PS : Aucune modification n’a été apportée au texte original. Seuls certains passages ont été volontairement coupés ou abrégés, en particulier les détails sur l’escale à New York, les différents séjours en Guadeloupe continentale et la réception chez l’amiral, à bord du Montcalm. J’ai estimé que s’ils avaient en soi un grand intérêt, ils allongeaient inutilement la chronique et s’éloignaient du sujet principal : le service de l’auteur comme gendarme à Terre-de-Haut.
R.Joyeux

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6 commentaires pour Un gendarme à Terre-de-Haut en 1945

  1. cathy voglimacci dit :

    Merci de nous avoir livré ce texte charmant ! En quelques lignes c’est tout l’état d’une société et des mœurs qui sont révélés, tant de simplicité, d’acceptation des choses et des gens …sans être trop passéiste c’est une belle leçon …

  2. raymondjoyeux dit :

    Merci Cathy. Il faut dire qu’à l’époque Terre-de-Haut ne comptait que 900 habitants qui formaient vraiment une grande famille. Les temps ont changé, certes, et surtout nous sommes aujourd’hui plus de 1800 à Terre-de-Haut. Soit le double de 1945. N’empêche qu’on peut s’interroger sur la nature des liens sociaux actuels, profondément modifiés – sinon pervertis – par nombre de facteurs qu’il serait trop long d’énumérer et d’analyser ici.

  3. atht dit :

    Belle mission pour se gendarme, s’adapter à sa nouvelle vie, ça doit en faire rêver plus d’un.
    Ca me rappelle un film qui m’avait beaucoup plus, avec Jacques Martin, en polynésie.
    Le titre est « Le rescapé de Tikeroa ».
    http://www.ina.fr/video/CPB81052878

  4. Il me semblait que le premier gendarme était M. Emile Flamant qui avait été muté aux Saintes quand le fort Napoléon a été reconverti en prison en 1939 pour y loger les italiens de Guadeloupe. En effet, la France était en guerre contre l’Allemagne, mais aussi contre l’Italie et les italiens étaient nombreux en Guadeloupe. Par précaution, ils ont été incarcérés au Fort Napoléon. Emile Flamant a fait construire une maison à l’Anse Mire et il y est resté jusqu’à sa retraite en étant le Gendarme des Saintes. Pour la date de construction de la maison, j’en suis sûr, pour le reste, ce sont des histoires que j’ai entendu. Je connais quelqu’un qui connait les descendants d’Emile Flamant, je me renseignerai, mais on peut aussi demander à Fernand VISDELOUP des précisions.

  5. ESPAGNOL Marie-thérèse dit :

    Cher Monsieur Joyeux,
    C’est avec émotion que je viens de relire ce que je connaissais bien évidemment par le détail puisque Fernand Visdeloup était mon père. Il est décédé en 2008 mais mes frères et sœur peuvent en attester, il avait conservé tout au long de sa vie un très fort attachement à ces années passées à Terre de haut et à la Guadeloupe. Notre mère vit toujours mais son esprit, qui peut savoir, retourne peut-être parfois aux Saintes pour retrouver son beau gendarme. Ils nous parlaient souvent de cette époque et une chose est certaine, ils auraient été comblés de savoir qu’un fragment de leur modeste vie puisse un jour vous intéresser. Merci pour ce témoignage qui aurait fait briller leurs yeux.
    Marie-thérèse

  6. CASSIN-BOURGUIT dit :

    Que c’est bon de pouvoir se projeter dans notre histoire malheureusement méconnue. Merci.

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