La 12ème édition du tour de la Guadeloupe à la voile traditionnelle (TGVT) qui s’est déroulée du 6 au 14 juillet dans les eaux de l’archipel n’a pas permis aux équipages saintois d’affirmer cette année encore leur habituelle suprématie en ce domaine.
Malgré un tir groupé au classement général, une victoire d’étape pour Philippe Petit et une éphémère première place en milieu de parcours pour Ludovic Samson, le premier bateau saintois ne se classe finalement que 5ème dans cette éprouvante compétition. Il s’agit de celui barré justement par Ludovic Samson, sponsorisé par Yamaha-Soguamar, et second au final l’an dernier de cette même régate régionale.
Préparé tout au long de l’année par de rudes entraînements, principalement en rade des Saintes, et autant de participations aux épreuves communales, à l’occasion des diverses manifestations organisées par l’UGVT (Union Guadeloupéenne de Voile Traditionnelle), le tour nautique de la Guadeloupe est sans conteste l’événement sportif majeur de la saison qui n’est concurrencé que par le populaire tour cycliste départemental qui se court peu après.
Perturbée cette année par l’arrivée inopportune de la tempête Chantal, en plein milieu de la compétition, ce qui a obligé les organisateurs à annuler l’étape de Marie-Galante, la course a repris tant bien que mal rapidement ses droits et, en dépit de leur modeste prestation, nos vaillants représentants n’ont pas démérité.
Voici dans l’ordre, le classement des voiliers saintois pour cette 12ème édition remportée pour la 4ème fois par l’inévitable Claude Thélier.
Sur les 40 participants, les 5 équipages saintois se sont classés respectivement :
– 5 ème : Ludovic SAMSON sur Yamaha Soguamar (Maillot jaune une journée)
– 11ème : Philippe PETIT sur Lesé y passé Soguadime (vainqueur de la 3ème étape)
– 12ème : Alain DABRIOU sur Câlin du Matin Café Ermantin
– 19ème : Dary GARÇON sur Ti boat là Iguavi (disqualifié pour la 9ème étape)
– 25ème : Charly VINCENT sur l’Éleveur
Autant dire une respectable moyenne générale compte tenu des contraintes et aléas spécifiques à ce type de compétition.
Si l’on ajoute que nos équipages ne disposent chez eux d’aucune structure aménagée qui leur permette d’entreposer leur matériel, d’ajuster leurs voiles, de préparer et d’entretenir à l’abri leurs canots, on comprend mieux leur mérite à participer chaque année à cette importante et exténuante manifestation hautement sportive… sans enjeu financier.
Un grand coup de chapeau à leur courage et aux sponsors qui les soutiennent et les encouragent et bon vent pour la prochaine et 13ème édition du TGVT.
Raymond Joyeux
PS : Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de L’UGVT et celui de France Antilles Guadeloupe.