« Je voudrais que ces quelques vers constituent pour les hommes libres qui demeurent mes frères un manifeste de l’espoir. »
Léo Ferré (Préface de Poète… vos papiers.)
Saintoises
Composé entre juillet 2018 et septembre 2019, ce recueil a été imprimé en décembre 2019 chez Speedyprint à Jarry, en Guadeloupe, pour le compte de l’Association Les Ateliers de la Lucarne. Il est divisé en deux parties : Le chant perdu de la mer et Mémorial. Une postface d’Alain Joyeux en hommage à Jérôme Hoff, clôt l’ensemble des poèmes. La couverture est la reproduction d’un tableau d’Alain Joyeux.
La première partie fait état de constatations et s’intitulait au départ Faits et gestes de la vie saintoise. Le titre du recueil, Saintoises, n’a donc rien à voir avec l’embarcation locale ni avec la femme du même nom.
La deuxième partie regroupe deux séries de textes intitulées respectivement Gisants et Fortune de mer.
Gisants récapitule toutes les épitaphes des tombes des marins français en mission outremer, enterrés au cimetière de Terre-de-Haut aux 19ème et 20ème siècles, afin de perpétuer leur mémoire ; ainsi que les diverses inscriptions illustrant certains tombeaux ou monuments historiques de la commune.
Fortune de mer reproduit, (parfois en fac-similé), les annotations du carnet de senne de mon père Joubert Césaire Joyeux, marin-pêcheur, écrites entre 1951 et 1955. Ces observations mentionnent certains événements marquants de l’époque mais surtout les lieux de pêche, les équipages, les quantités de poisson sennées et les gains obtenus.
Pour accéder aux textes, cliquer sur le lien correspondant au recueil
Poèmes de l’archipel
https://raymondjoyeux.files.wordpress.com/2020/03/poc388mes-de-larchipel-1-1.pdf
Ce recueil, publié en 1986, comprend des poèmes composés à partir de 1960, année de mon départ en métropole pour études à l’âge de 17 ans. Il se divise en deux parties : Sentinelles de ma mémoire et L’Œil du cyclone. Certains textes de ce recueil plusieurs fois réédité, ainsi que l’intégralité de l’ouvrage, ont été proposés au baccalauréat de français des classes de 1ère. Plusieurs poèmes ont également inspiré l’artiste-chanteur Joyeux de Cocotier qui les a mis en musique et interprétés dans un album paru en l’an 2000. Une de ces chansons peut être écoutée en cliquant sur le dernier lien proposé en bas de page.
Pour plus d’infos vous pouvez vous rendre sur la page d’accueil du blog raymondjoyeux.com et cliquer sur œuvre poétique
Joyeux de Cocotier interprète Je connais un marin,
extrait des Poèmes de l’archipel.
Pour écouter, cliquer sur le lien ci-dessous.
https://www.youtube.com/watch?v=b1GGo4tKQz0
À toutes et à tous je souhaite bonne lecture et bon courage par ces temps difficiles et déprimants que nous vivons. Espérant que la poésie partagée adoucira les heures présentes et à venir de ce confinement aussi pénible qu’inattendu…
Publié par Raymond Joyeux
le 25 mars 2020
Quelle bonne idée de proposer la lecture ou re-lecture des « Poèmes de l’Archipel » et de « Saintoises », à l’heure où plusieurs ainés parmi nous peuvent périr prématurement à tout moment. Certains politiciens cyniques aux États Unis le souhaitent même ouvertement, comme prix à payer pour un redémarrage plus rapide de l’économie !
J’ai la chance d’avoir ces deux recueils de poèmes depuis plusieurs années, et d’avoir déjà pu méditer leur profondeur, à l’instar des candidats au baccalauréat en français. Chaque poème, chaque vers y est une métaphore plus vaste, à découvrir.
Raymond, j’imagine que tu as déjà écrit l’épitaphe pour ta tombe aux Saintes ? Sinon, je proposerais d’y inscrire ton poème « Épitaphe » (« Poèmes de l’Archipel », page 49), ou son dernier verset. Mais bien sûr il y en a tellement d’autres aussi beaux, comme « Crépuscule », « Mer », « Cimetière », « Fumée », « Saintoises », « Iles », « Abandon », etc.
Le concours est ouvert à tous les lecteurs de ce blog !
Ceci dit, très longue vie à toi bien sûr !
Merci Michel pour cet amical commentaire. Je n’ai pas eu le plaisir de te rencontrer à Terre-de-Haut lors de ton passage en fin d’année 2019. Mais j’ai appris que tu n’as pas dérogé à tes bonnes habitudes saintoises. Non, je n’ai pas encore pensé à mon épitaphe mais je sais que sur au moins deux sépultures de notre petit cimetière, figurent certains de mes poèmes. Est-ce une consécration ? je ne saurais le dire mais cela prouve que mes textes sont parfois lus par mes compatriotes et que des Saintois s’y reconnaissent, ne serait-ce que pour une épitaphe… Bonne santé aussi à toi mon cher Michel et à novembre prochain !… Si Dieu le veut !
Bonjour Monsieur, on peut trouver vos oeuvres en métropole ?