Des origines modestes
Le Père Georges Magloire est né à Grand-Anse Terre-de-Bas, le 22 janvier 1901. Il porte le même prénom que son arrière grand-père paternel qui s’était installé à l’île de Jersey, ayant fui la Révolution française avec ses deux fils, Victor et Saint-Marc. Épris d’aventure, ce premier Georges Magloire, dont les origines sont certainement bretonnes, débarqua un jour aux Saintes avec ses fils pour travailler dans la fabrique de poterie de Grand-Baie, tenue par un certain Sainte-Marie Grizelle. De là, son fils Victor épouse la demoiselle Aristide Aimé qui lui donnera trois garçons : Auguste, Eustache et Émélus, ainsi que deux filles, Suzanne et Élisabeth. Auguste épouse en premières noces Julie Ruart qui devait mourir après lui avoir donné cinq enfants dont 2 mourront en bas âge. Devenu veuf à 39 ans, Auguste épouse en secondes noces Mademoiselle Cétout Françoise Léonide, fille de Léonville Cétout, originaire de l’Habituée, et d’Augustine Bélénus originaire de Terre-de-Haut. Ce sont eux, Auguste Magloire et Léonide Cétout qui sont les parents de notre Georges Magloire.
Orphelin à 3 ans et demi et élève précoce
La poterie de Grand-Baie ayant cessé ses activités, Auguste, le père de Georges, embrasse la profession de marin-pêcheur. Malheureusement il devait mourir prématurément, en juillet 1904, laissant sa seconde femme sans fortune, avec 7 enfants à élever dont Georges, âgé seulement d’à peine 4 ans. Ce dernier grandit chichement à Terre-de-Bas où il va suivre une partie de ses études primaires sous la férule d’une institutrice très sévère, originaire de Saint-Barthélemy, Mme Gumbs. À l’âge de 9 ans, Georges doit quitter Grand-Anse pour poursuivre sa scolarité en CM1, au bourg de Petites-Anses, distant de 9 kilomètres que le jeune garçon doit faire à pied deux fois par jour, sans compter le jeudi pour le catéchisme et le dimanche pour la messe et les vêpres. Deux consolations cependant : la grande bonté de son maître d’école M. Éloi Germain et sa première communion le 22 septembre 1910.
Scolarité à Basse-Terre
Ayant la chance d’avoir un demi-frère, Armand, commerçant à Basse-Terre qui le prendra en pension, le jeune Georges quitte Terre-de-Bas, muni des recommandations élogieuses de son maître M. Germain. L’école où il est inscrit est dirigée par M. Feuillard, responsable de la classe de CM2. C’est dans cette classe qu’il est censé se trouver ce 1er octobre 1910. Malheureusement, une erreur de transmission le renvoie en CM1, mais il est repris rapidement en CM2. Pas pour longtemps, car à la suite d’une bagarre avec des chenapans de Basse-Terre, il est exclu de l’école et renvoyé à Terre-de-Bas où, après maintes péripéties, il finit par obtenir son certificat d’études. À 13 ans et demi, sa mère venant de décéder, le voilà revenu à Basse-Terre où il commencera par entrer en apprentissage d’ébénisterie avant de finir magasinier à la boutique de son demi-frère Armand jusqu’en 1921. Georges a alors tout juste 20 ans.
La révélation
L’idée de devenir prêtre avait déjà effleuré l’esprit de Georges, le propre jour de l’enterrement de sa mère, le 9 janvier 1914. Mais ce ne fut qu’un désir passager, car la vie l’ayant endurci et malgré une fréquentation religieuse assidue, il envisageait sérieusement de se marier, nanti de la promesse de son frère Armand de lui léguer son commerce. Mais c’est en entrant un jour en l’église de Terre-de-Bas où il est venu passer 15 jours de congé, et alors que la paroisse est privée de curé depuis plusieurs mois, que naît définitivement sa vocation et s’ancre en lui la décision de se consacrer à Dieu. Dès lors, devenu séminariste, en dépit de son maigre bagage scolaire, il jure de franchir tous les obstacles pour arriver à ses fins.
Départ pour la France, ordination et retour en Guadeloupe
C’est à l’école spiritaine des vocations tardives de Saint-Ilan près de Saint-Brieuc que Georges Magloire est envoyé le 15 mai 1925 pour suivre ses études de séminariste. Études qu’il poursuivra à la rue Lhomond à Paris et qui s’achèveront par l’ordination sacerdotale à Chevilly-la-Rue le 2 octobre 1932. Le 3 octobre 1933, soit un an après son ordination et 8 ans après son départ au grand séminaire que, premier prêtre Guadeloupéen de couleur, originaire des Saintes, Georges Magloire revient en Guadeloupe. Monseigneur Genoud, qui sera remplacé par Mgr Jean Gay en 1945, est alors évêque du diocèse depuis plus de 20 ans. Affecté d’abord au Moule, le père Magloire sera ensuite nommé curé de Terre-de-Haut en 1934, en remplacement du père Marcel Lacroix. Ensuite viendront la direction du petit séminaire des Saintes puis celle de Blanchet et diverses charges sacerdotales successives : Sainte-Rose, Bouillante, Basse-Terre, Capesterre, Pointe Noire, Deshaies, autant de ministères paroissiaux, entrecoupés de trois séjours à la Trappe où il aimait se retirer pour méditer et se reposer, avec le désir secret de se faire trappiste.
Son œuvre majeure : l’école presbytérale de Terre-de-Haut
Forte tête qui ne s’en cachait pas, Georges Magloire a eu à maintes reprises maille à partir avec la hiérarchie ecclésiastique du diocèse mais également avec les autorités civiles de la colonie, la Guadeloupe n’étant pas encore département français. C’est ainsi qu’il a créé en 1936 « l’école presbytérale » de Terre-de-Haut, devenue par la suite petit séminaire de Blanchet, sans en référer à l’évêque du moment, Mgr Genoud. Prévenant les réticences de ce dernier, il avait tout simplement mis le prélat devant le fait accompli, l’obligeant à reconnaître après-coup le bien-fondé de son initiative.
Paradoxalement, c’est du directeur de l’école laïque, un dénommé Batistide, pourtant catholique convaincu, qu’était venue la condamnation. Estimant déloyale la concurrence faite à l’enseignement public, M. Batistide en avait informé l’inspecteur d’académie qui s’était rendu sur place pour négocier avec le Père Magloire la fermeture immédiate de son école, prétextant la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État. Mais c’était surtout, semble-t-il, la crainte de voir l’école publique désertée au profit de la paroissiale qui avait déclenché les foudres des autorités académiques et justifié leurs démarches auprès du Père Magloire. C’était sans compter sur la force de caractère et la détermination de ce dernier qui, non seulement n’avait pas cédé, mais avait ouvert son séminaire aux jeunes Guadeloupéens. Au bout du compte, les deux écoles avaient fini par cohabiter pacifiquement pendant trois ans, jusqu’au transfert du petit séminaire à Blanchet en 1939.
Sur la photo ci-dessus, propriété du fonds Catan de Basse-Terre, on reconnaît au milieu, tout en haut, en soutane noire et col blanc, le Père Georges Magloire, directeur de l’établissement, entouré à droite du Père Forbin et à gauche de Gaétan Bélénus, grand séminariste, originaire de Terre-de-Haut. Un autre séminariste de Terre-de-Haut, Deverne Joyeux, se trouve juste devant le Père Magloire. Il décédera 4 ans plus tard, à l’âge de 20 ans, asphyxié accidentellement par les gaz d’échappement d’un moteur de bateau. D’autres jeunes Saintois sont également présents sur cette photo dont certainement, entre autres, Pierre Lognos, Irénée Mériot, Gilbert Procida, Ricou Quintard, Germain et Sully Roques de Terre-de-Bas, ainsi que des jeunes de Guadeloupe continentale : Oscar Lacroix, Sanner, Lasserre, Flower, Gillet… que leurs proches reconnaîtront sans doute.
Distinction et fin de vie
C’est à l’abbaye de la Trappe, dans l’Orne, où il est en retraite monacale que le Père Magloire reçoit une lettre de Monseigneur Gay, évêque de Basse-Terre, lui demandant de revenir en Guadeloupe où il vient d’être nommé Vicaire Général, chargé de la pastorale, avec le titre honorifique de Monseigneur. Cette décision le perturbe mais il accepte, malgré son horreur des distinctions, d’obéir à son évêque. Avant son retour au pays, programmé pour le 1er Janvier 1961, il suit de nombreuses sessions de formation en métropole pour faire face à ses nouvelles fonctions qu’il assumera sans se ménager jusqu’en 1980. Mais c’est surtout dans le recrutement, la formation et la défense du clergé local qu’il s’illustrera. Permettant ainsi la nomination comme évêque de la Guadeloupe du père Siméon Oualli en 1970 et plus tard celle d’Ernest Cabo, son protégé depuis toujours, qu’il n’aura pas eu le temps de voir accéder au siège épiscopal de Basse-Terre, miné par la maladie qui l’emportera le 26 novembre 1982.
Un homme de combats
Avant de s’en aller pour toujours, Georges Magloire confie à Jean Hamot, alors vicaire épiscopal, une série de notes retraçant sa vie d’écolier saintois du début du 20ème siècle, de jeune apprenti en ébénisterie, de magasinier, de séminariste et de prêtre, à charge pour le dépositaire de les publier après sa mort. C’est ce qu’a fait le père Jean Hamot en 1996, dans un très beau livre sans indication d’éditeur intitulé : GEORGES MAGLOIRE, Prêtre Guadeloupén. C’est dans cet ouvrage que j’ai puisé la plupart des informations contenues dans cette chronique, ainsi que les photos en noir et blanc, à l’exception de celle des écoliers de Terre-de-Haut de ma collection personnelle, et des Séminaristes de Blanchet du fonds photographique Catan. « L’homme était à la fois heureux et tourmenté, écrit Jean Hamot dans sa présentation, tantôt aimé, tantôt vilipendé…. Il a œuvré pour une Église consciente, responsable et agissante. Ces Mémoires sont à la fois un témoignage et une fresque de la vie des hommes et des femmes de Guadeloupe. C’est aussi un regard chargé d’humour et d’amour que Mgr Magloire se plaît à jeter sur son pays. »
salut raymond as tu reconnu pierre lognos je ne l’ai pas trouver merçi cousin
Salut Christian, plusieurs personnes ont reconnu tout de suite ton oncle Pierre LOGNOS. Édouard Hoff, Jules Lorgé, Évelyne Azincourt, tante Lili, etc… Il s’agit du jeune homme qui se trouve au 2ème rang en commençant par le bas et le 3ème en commençant par la droite. Il n’était pas très souriant le jour de la photo. On voit bien qu’il n’allait pas finir curé ! Il devait déjà trop aimer les femmes ! Bien à toi…
merçi raymond
Bonjour
Je me souvient d’une famille Dubois Lognos habitant rue shoelcher à Pointe à Pitre, peut être tes parents?
Un destin, une mémoire….un altruiste, qu’on aimait ou pas , c’est selon ! Son histoire (et une époque révolue) m’intéresse Raymond, ça sera ma prochaine lecture lors de mon escapade saintoise de Novembre. Trouves t-on ses séries de note en Guadeloupe ? A la bibliothèque de Terre de Haut ? Help Raymond .
Quelle force! Une biographie inspirante.
Merci Raymond pour tes profondes recherches à propos de mon grand oncle, Georges Magloire, qui était le frère de ma grande mère maternelle et c’est à sa demande que ma mère, Germaine Bride est venue de Terre de bas pour habiter à Terre de haut et rencontrer à l’age de 15 ans mon père Henri Bélénus.
A l’époque ou Georges Magloire était l’homme de la paroisse de Terre de haut, j’oses l’affirmer;
Que la politique minable et la discrimination comme cela est aujourd’hui, ne dirrigeait en aucune facon l’église d’une manière anarchique, mème les morts l’ors des entèrements ne sont pas respectés par une chorale ne qui donne à quiconque le gout de retouner vers la maison de dieu.
Il faut que Monsieur l’évèque de la Guadeloupe, soit informé de ces comportements et pourquoi pas le vatican.
Merci à nouveau Raymond, tu es un ami innestimable dans mon estime.
Tonton Fernand.
Jean-Claude Azincourt a écrit :
Je vous remercie pour cet article à propos de monseigneur Magloire. Il était l’oncle de ma mère Marcella Bride, et nous l’appelions Tonton Georges. Je me suis permis de mettre cet article sur Facebook pour mes enfants, mes neveux, la mémoire de ma mère, de mon grand oncle. Je me permets de vous remercier encore une fois.
Bonjour , je suis Georges Magloire fils de Clovis Édouard Magloire neveu de monseigneur Magloire. Nous sommes cousin,et je me rappel de ta mère , de vous aussi .
Jean-Claude, je te remercie pour ton commentaire. Mon père, Joubert Joyeux, était le parrain de ton père Yvon. Ils ont navigué longtemps ensemble à la voile sur un canot de pêche saintois et ont fait naufrage un jour au large des Saintes. Ils ont dérivé plusieurs heures avant d’être secourus par un autre canot à la nuit tombante. Ta grand-mère paternelle que nous appelions tante Tita, était la sœur de ma grand-mère Édith Desbonnes que je n’ai pas connue. Nous sommes donc cousins quelque part. Quant au Père Magloire, je l’ai un peu connu à Terre-de-Haut du temps du Père Offrédo, quand il venait rendre visite à ce dernier. Il a été le professeur au séminaire de mon oncle Deverne Joyeux et c’est lui qui a célébré ses obsèques en août 1943, quand il est décédé accidentellement à l’âge de 20 ans.
tres bel article sur cet homme
vous pouvez lire le livre biographique de jean HAMOT Monseigneur MAGLOIRE homme de combat et vous trouverez une mine de trésor et d ‘or a l évêché de Basse terre qui vous donnera des renseignements historiques et anecdotiques sur l histoire des saintes et les conditions de vie au 19eme siècle. d’une famille.saintoise
Francoise
Merci pour votre commentaire, mais je précise que si c’est Jean Hamot qui a fait publier le livre en question, et dont le nom figure sur la couverture, ce sont les propres notes de Mgr Magloire qu’il a utilisées à la demande de leur auteur. Jean Hamot n’a écrit que la présentation de l’ouvrage. D’ailleurs il explique lui-même en quelles circonstances il avait reçu le texte de Georges Magloire et à quelle date il les a publiées, après le décès de ce dernier.
Bonsoir,
Décédée en 1899, Suzanne Félicité Magloire est née à Terre-de-Bas le 25 juillet 1849 et sa naissance a été déclarée le 3 août par son père, Victorin Magloire, 32 ans, habitant propriétaire. Son épouse est nommée Adélaïde Arricie Aimé. Saint-Marc Magloire, 30 ans, oncle de l’enfant est l’un des deux témoins.
En 1851, c’est la venue d’Elizabeth Magloire dont la naissance, survenue le 5 décembre, est déclarée 14 décembre par Victorain Magloire qui est qualifié de maître seineur. Les témoins sont le grand-père paternel de l’enfant, Georges Magloire, et son oncle paternel, Saint-Marc Magloire. Georges Magloire a alors 65 ans et est dit habitant tandis que Saint-Marc Magloire est maître seineur comme son frère.
C’est le 18 juin 1844 que Saint-Marc Magloire s’est marié avec Charlottine, âgée 23 ans, couturière, fille naturelle reconnue de Charles Mondésir Cointre, habitant propriétaire (et de Marie Solitude). Le couple légitime une fille, Eulalie, née le 14 avril de l’année précédente.
Saint-Marc Magloire a 26 ans et est dit fils de George(s) Magloire et de Suzanne Félicité, tous deux propriétaires.
Le 13 janvier 1848, Saint-Marc Magloire déclare son fils Pierre Médard Magloire, né le 3 janvier en sa maison sise au lieu-dit le Pâté.
En 1866, Saint-Marc Magloire est charpentier de marine à la naissance d’Extrélia Agathe Magloire, fille naturelle reconnue de Robert Magloire, 21 ans, marin, et de Marie Lisbeth Jean-Charles, 17 ans.
Eulalie Magloire (1843-1905) a épousé le 18 décembre 1865 Augustin Morvan, marin. Ils légitiment alors deux enfants : Siméon Charles et Gustave Saint-Félix. Ils auront d’autres enfants dont Berthilde Annulcia Morvan, décédée le 8 novembre 1896, âgée de 25 ans. Son frère Clerville Thomas Morvan, 28 ans, marin et propriétaire, est témoin.
Née vers 1821, Charlottine Cointre est décédée le 6 mai 1899. Avant d’épouser Saint-Marc Magloire, elle avait eu deux filles d’une relation avec Charles Chaleau (vers 1802-1849).
Aricie Adélaïde Aimé est morte le 6 juin 1889. Ses fils Georges Eustache Magloire, 27 ans, et Auguste Magloire, 42 ans, marins, déclarent son décès le lendemain. Elle avait 61 ans et était propriétaire. Ses parents se nommaient Joseph Aimé et Marie Elizabeth. Victorin Magloire est toujours en vie.
C’est le 29 mars 1896 que Victorin Magloire s’éteint, âgé de 81 ans. Il est marin et propriétaire.
Ses fils, Auguste Magloire, 49 ans, et Georges Eustache Magloire, 36 ans, tous deux marins et propriétaires, sont présents.
Auguste Magloire est né le 23 mars 1847. Victorin Magloire, 30 ans, est habitant propriétaire au lieu-dit la Grande Anse.
Le 30 avril 1844 à Terre-de-Bas, mariage de Victorain Magloire, 27 ans, propriétaire, né en cette île, y domicilié, majeur, fils de George Magloire et Suzanne Félicité, tous deux propriétaires, domiciliés en cette dite île.
Adélaïde dite Aristie Aimé, âgée de 16 ans, est une fille mineure et légitime de Joseph Aimé et de Marie Elizabeth.
Ferdinand Aimé, 27 ans, frère de l’épouse, est témoin comme Saint-Marc Magloire, 26 ans, frère de l’époux.
Elisabeth, épouse de Joseph Aimé, est décédée le 17 novembre 1869, âgée de 81 ans. L’acte n’est pas filiatif. les témoins sont son fils George Aimé, 48 ans, seineur, et son gendre, Colbert Pineau, 56 ans, marin.
Dans la famille Magloire, il y a encore Silvère Magloire, qui se marie le 22 mai 1869 avec Julie Morel, fille de Saint-Val Morel et de Geneviève Fifine Suzan.
Fils de Victor Magloire et d’Adélaïde Aimé, Silvère Magloire, marin, est né le 21 juin 1845.
Bonjour Dominique
Je te remercie pour ce message qui m a fait énormément plaisir car petit a petit je retrouve mes entités..un grand pas a ete fait. Je suis a la recherche de Armand magloire fils de auguste et de Julie ruart des Saintes . Quel rôle a joue cet homme politiquement. Il aurait siege au conseil général. Si je fais ces recherches c est par curiosité uniquement ce qui me permet de me rattacher a mes origines saintoises et guadeloupéenne. Pendant longtemps j ai eu l impression d être déraciné Armand devrait être mon arrière grand père biologique puisqu il a eu un garçon nomme Charles avec alcina felicite. 1913 Cela fait longtemps que je mène ces recherches et c est maintenant que je commence a comprendre . J ai l impression de revivre Je pense que tu vas bien .je suis dans les cartons car je dois rejoindre ma nouvelle base. Figeac que je te ferai découvrir Si tu a d autres renseignements merci de me tenir informer. Merci pour tout Francoise
Saint-Marc Magloire et Charlottine Cointre sont parents de Robert Magloire qui contracte union le 3 juillet 1871 à Terre-de-Bas avec Marie Elisabeth Félicité, fille d’Etienne Paul Dorville Félicité et de Melseisse Zulmisse Melse.
En 1889, Auguste Magloire, 42 ans, et Françoise Léonide Cétout, 26 ans, ont un fils nommé Aristide Claude, né le 6 juin.
En 1891, c’est une fille Lucain Marie Fernande Magloire, née le 30 octobre.
En 1894, naissance d’Urbain Grégoire Victor Magloire, né le 25 mai, frère des précédents.
En 1896, naissance de Christophe Ignace Amboise, né le 25 juillet, idem.
En 1898, naissance de Martine Augustine Armande, née le 11 novembre, soeur des précédents.
Merci beaucoup pour ce magnifique travail car j apprends ce que c est une lignée et ce qui me permets de mieux comprendre mon cours d histoire sur l histoire de l amerique du sud. Concernant Armand c était le fils de auguste et de Julie ruart. Encore bravo 👏 un magnifique travail d historien. Qui peut être t inspirera a écrire un livre sur l histoire des Saintes Françoise
George(s) Magloire, qui est visiblement l’ancêtre de tous les Magloire de Terre-de-Bas, s’est marié le 19 juin 1838 avec Suzanne Félicité, âgée de 48 ans, habitante et domiciliée à Terre-de-Bas, fille majeure née de demoiselle Reine de son vivant domiciliée en cette commune.
Le couple légitime leurs deux fils, Victorin, 22 ans et 9 mois, et Louis Saint-Marc, 20 ans et 5 mois.
Victorin est dit né le 4 septembre 1815 et son frère le 14 janvier 1818. Ils ont été inscrits sur le registre de l’état civil des Saintes.
Vous retrouvez les deux fils de George(s) Magloire évoqué par la tradition orale.
Cependant, cet acte de mariage contredit cette même tradition orale puisque les enfants sont nés aux Saintes.
Si George Magloire était, ce dont je doute, arrivé de Jersey, c’est aux Saintes qu’il a fondé sa famille.
A son mariage George Magloire est dit âgé de 52 ans, habitant propriétaire en cette île y domicilié, fils majeur naturel de feue demoiselle Anne Marie de son vivant domiciliée en la dite île.
Selon toute vraisemblance, il est natif de l’île. Il est fils naturel et sa mère n’a pas de patronyme, ce qui laisse fortement penser qu’ils ont une origine servile.
On peut émettre l’hypothèse que c’est le père de George Magloire, dont l’identité est inconnue, qui était un Européen, peut-être originaire de Jersey, et était présent sur l’île vers 1785/1786.
Pour moi, George et Magloire sont deux prénoms dont le dernier est devenu, comme dans de nombreux autres cas, un patronyme. Ce n’est, à mon avis, pas le nom du fondateur de la famille.
Il faudrait rechercher s’il existe un acte de baptême pour George Magloire vers 1786.
Je pense que c est un nom d emprunt car a la révolution française bcp de royalistes ont fui la France pour éviter d avoir la tete coupe. Et ils ont-ils pris des noms d emprunt. Et si ils sont partis de jersey en bateau c’est que c était des notables pour arriver en Guadeloupe puisque ils ont ete accueilli par les colons les bras ouverts et diriges vers les saintes . Les magloires travaillèrent a la poterie chez grizelle de sainte marie et ou toute l aristocratie ou bourgeoisie guadeloupéenne prenait femme en plus. D après vos écrits ils se seraient convertis a la pêche et dans la construction de bateau des que les poteries auraient périclité Bon courage pour la suite.
J ai oublie de vous dire qu il existe des armoiries des magloires représentant des lunes sur un fond bleu. Ile de france Je pense que c était des nobles ayant fui la revolution.. je pense aussi qu ils faisaient partie de la noblesse maritime. Il connaissaient bien la route des Antilles. Faisaient ils partie de la noblesse royale.comme corsaire ou flibustiers au service du roi de france? A verifier.
Dominique J ai oublie de te dire que auguste avait eu deux lits 1 lit avec Julie ruart 3 garçons Robert Armand qui tenait la boutique a basse terre Et victorain Puis le 2 lit avec Mme cetout dont tu cites la lignée. Je travaille aussi sur une recherche documentaire sur la généalogie des caraïbes une mine de tresor. Aussi on perd toute trace de Armand issu du premier lit Milles fois merci
L’épouse de Georges MAGLOIRE a été baptisée à Terre-de-Bas le 26 avril 1791. Elle est âgée d’un mois à son baptême et est dite fille naturelle de Reine.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1791
Vue 2
Je n’ai pas repéré le baptême d’un Georges Magloire vers 1786 à Terre-de-Bas.
Merci pour ces renseignements reste a savoir si felicite a une origine servile?
Bonjour Raymond Merci pour ton message. Pour Georges Magloire il y a de très forte présomption qu il soit le fils de dame l etang confirme par fm tardo dino et je pense de ste marie de grizelles. Ce sont des choses a ne pas dévoiler sur in site D ou cette famille est issu de la noblesse. Il y a une benonie Felix marie Magloire ou Magloire sui serait la fille de mafloire ou Magloire arthmand qui serait faire des transits aux saintes de l ile de jersey. Cette famille ferait partie de la noblesse maritime ou tout court.on retrouve leurs armoiries en ile de france Magloire serait a la fois nom et prénom.j ai pu affronte un des descendants de cette lignée et j ai tout compris comportements et ce q avez pu me dire papa. C est très special il n v a aucun doute sur la physionomie mais c est une caste a part et il te le font bien savoir Reste a se pencher sur la famille felicite. As t elle une origine serville Je suis a Figeac ou j apprends la fiscalité je termine ma licence en histoire et mon rêve serait de faire un master en patrimoine et architecture. A. Bientôt de te lire Si j un moment je t envoie des photos de Figeac Francoise felicite
A cette époque les actes comportent des mentions raciales et la mère de Suzanne Félicité est qualifiée de mulâtresse libre.
Le parrain de Suzanne Félicité est Cirille, mulâtre libre, et la marraine Adélaïde, métive libre, soeur de l’enfant.
Il y a un M: en marge de l’acte. Je ne sais pas s’il signifie mulâtre ou métif.
Les GRIZEL DE SAINTE-MARIE ne sont pas nobles. C’est une branche de la famille GRIZEL de Basse-Terre.
http://gw.geneanet.org/lecam78?lang=fr;m=N;v=grizel
L’ancêtre est semble-t-il Pierre GRIZEL, décédé à Basse-Terre le 26 juillet 1692. Son fils Jacques GRIZEL se marie à Basse-Terre le 8 novembre 1689.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=BASSE-TERRE&annee=1689
Vue 7
Fils de Jacques GRIZEL, Jean Baptiste GRIZEL épouse à Basse-Terre le 14 avril 1723 Marie Catherine PAJOT
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=BASSE-TERRE&annee=1723
Vue 9
Jean Louis GRIZEL, fils du couple GRIZEL-PAJOT, se marie deux fois aux Saintes. En 1751 avec Marie Elizabeth RUART
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1751
Vue 2
puis en 1763 , il épouse Marie Madeleine HOUELCHE
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1763
Vue 3
Le nom de branche Sainte-Marie n’apparaît pas encore.
Fils de Jean Louis GRIZEL et sa seconde épouse, Marie Joseph GRIZEL est appelé « Monsieur joseph marie grisel sainte marie, ancien lieutenant de milice et juge de paix … » à son mariage en 1790 à Terre-de-Bas avec Anne Xavière FIDELIN
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1790
Vue 2
Marie Joseph GRIZEL doit se confondre avec l’enfant baptisé le 10 janvier 1765 à Terre-de-Bas (il est né le 22 décembre 1764)
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1765
Vue 1
L’acte est bien au nom de GRIZEL. C’est donc Marie Joseph GRIZEL qui prend ce nom de branche.
Au mariage de son fils à Basse-Terre en 1820, on apprend qu’il était de son vivant commissaire commandant à la Terre-de-Bas des Saintes.
Merci pour ces messages. Je suis surprise . Il me semble que grizel a joue un rôle important sur l ile puisque il Recevait toute la haute bourgeoisie de la Guadeloupe et c est la que les blancs prenaient femme puisque je pense que des fêtes étaient organsees. De plus ste marie de grizel détenait les poteries qui faisaient la puissance de l iled D après tes écrits il aurait construit une église et donc il avait les finances. Ste marie a koue un grand rôle car il detenait les leviers économiques Il est vrai que les blancs vivaient en caste. Pour tardo Dino si je pense que j compris ses explications c était une sorte de gouverneur.
Raymond Merci pour ton message. Je vais essayer de reprendre les bases. Et de constituer d après nos doc l arbre genealogique de ces personnages .et je te l envoie et je pense que cela nous aidera a comprendre l histoire des saintes. C un travail qui n est pas facile. C est un casse tete chinois Accrochons nous Attention Il y Georges Magloire l’ancêtre dont l ancêtre semblerait serait arthmand mafloire ou Magloire originaire dejersay
Puis auguste qui s est marie avec ruart avec qui il a eu 3 garcons Robert Armand et victorin puis suzanne rt un autre garçon mort en bas age. Julie ruart décède et auguste se remarie avec cetout et la nous avons Georges le cure. il ne faut pas confondre Il y a arthmand mafloire ou Magloire qui est de jersey Et Armand le commerçant. D après la coutume orale de la Guadeloupe Armand le commercant était connu dans l import export et deliberait au conseil general Je retravaille sur le sujet A plus
Bonjour
je t envoie les armoiries des magloires idf
je retombe sur mes pieds je voulais te dire que armand le commercant avait eu 3 enfants legetimes benonie eleonore et elisabeth dite ZEZETTE QUE Mme elia GIRAUT de terre de bas connaissait tres bien et deux enfants naturels edmee et charles
le noyau des magloires est jersey
Magloire
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je commence a comprendre bcp de choses Tu me disais que ste marie n etait pas noble comment explique que tu qu il ne soit pas noble alors que pour etre juge de paix il faut une charge qui est attribue par le roi pour cette epoque en principe et etre magistrat c ‘est faire partir de la classe elitiste
lorsque magloire a fui la révolution il a ete accueilli par les colons les bras ouverts et deriges vers les saintes et deriges chez de grizel.
merci pour ce travail de recherche
Je pense que vous devriez vous documenter sur la bourgeoisie au XVIIIe siècle. Vous auriez une meilleure idée de la société de l’époque. Vous verriez qu’il n’y a absolument rien d’anormal à cette situation.
En ce qui concerne l’ascendance de Georges MAGLOIRE, sur quelle base autre que la tradition orale repose sa filiation. Existe-t-il des documents ?
Le fait qu’une famille MAGLOIRE d’Ile-de-France avait un blason n’établit en-soi aucun lien avec la famille du même nom aux Saintes.
Jersey n’était pas une île française et a accueilli beaucoup d’exilés pendant la Révolution française.
Georges MAGLOIRE est né vers 1786 et en déduisant sa conception, il a bien fallu que son père soit présent sur l’île vers 1785, soit 4 ans avant le début de la Révolution française.
Je vous remercie pour votre réponse. C était pour me situer par rapport a l histoire. Pour ma part ces recherches ont été fructueuses et d une très grande richesse sur le plan historique sur les saintes.
Georges MAGLOIRE est décédé le 11 mai 1852
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1852&typeacte=AC_DE
Vue 3 – acte 5
Témoins Saint-Georges CYRILLE, 44 ans, habitant, et Paul CYRILLE, 38 ans, garde champêtre, ses neveux.
Georges MAGLOIRE avait 66 ans et était habitant propriétaire. Il est fils naturel de la demoiselle Anne Marie.
Sa veuve, Suzanne Félicité, est morte le 14 octobre 1873
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1873&typeacte=AC_DE
Vue 2 – acte 5
Georges MAGLOIRE est fils de la demoiselle Anne Marie et est né vers 1786. Sur Généanet, PD012 indique que Léonard L’ETANG, né vers 1808, est fils de la demoiselle Mélanie L’ETANG (vers 1781-1849) et de Marie Joseph SAINTE-MARIE DE GRIZEL DE L’ETANG (1746-1818).
Georges MAGLOIRE et Mélanie L’ETANG sont nés sur la même décennie. Il est impossible qu’elle soit sa mère.
A son mariage en 1837, Edouard L’ETANG a 33 ans et est habitant propriétaire. Sa mère, Mélanie L’ETANG a 55 ans et est sans profession.
En 1849, Edouard L’ETANG est adjoint au maire à Terre-de-Bas.
De Cécée ou Acée GERMAIN, il a eu au moins un fils naturel reconnu, Amédée L’ETANG, charpentier, affranchi en 1840, qui se marie à Basse-Terre le 24 février 1859 avec la demoiselle Noëline. Acée GERMAIN avait épousé Régis François, tonnelier à Basse-Terre extra-muros.
Affranchissement d’Amédée, de son frère Auguste et de leur mère en 1840. Edouard L’ETANG a alors 35 ans.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1840&typeacte=AC_AF
Vue 2
En 1882, le 26 mai, Amédée L’ETANG se remarie. Il épouse à Basse-Terre Marie Joséphine AMBRAISSE. Le couple légitime six enfants nés à Gourbeyre entre 1869 et 1880.
L’acte dit qu’il est né en 1834 aux Saintes (Terre-de-Bas). Edouard L’ETANG est en vie mais Acée GERMAIN, veuve Régis, est décédée (la date donnée est le 26 novembre 1865).
Edouard L’ETANG décède le 20 novembre 1882 à Terre-de-Bas, âgé de 78 ans, en sa maison située sur sa propriété dite l’Etang.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1882&typeacte=AC_DE
Vue 4 – acte 11
Il serait donc né vers 1804.
L’acte de décès de Mélanie L’ETANG à Terre-de-Haut le 23 octobre 1849 (elle est morte la veille) lui donne 68 ans. Elle était blanchisseuse.
Elle a 55 ans en 1837, 68 ans en 1849. Elle est donc née vers 1781/1782. Son acte de décès la dit issue de parents inconnus.
Ps : Auguste, fils d’Acée GERMAIN, est aussi un fils d’Edouard L’ETANG. Il se marie à Terre-de-Bas le 26 décembre 1865 et est dit fils naturel reconnu du sieur Edouard L’ETANG … et de dame veuve Régis, de son vivant domiciliée à Basse-Terre.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1865&typeacte=AC_MA
Vue 6
Echec et mat. Pour tardo Dino les magloires descendent de l etang Georges etait le fils de Anne marie l etang. Les pièces notariales le justifient également mais de père inconnu. On sait aussi qu il existe une fille Felix marie benonie Magloire issu de l union de artmand Magloire ou mafloire venu de jersay .elle serait la soeur ou demi soeur de Georges le premier se selon les archives nationales. Il existe les armoiries des Magloire en ile de France sio représentant des quartiers de lunes ce qui laisse supposer la petite noblesse et je pense écuyer du roi ou noblesse maritime ce qui justifie le départ precipite pour fuir la révolution française. Et la il y a un noeud. Les Magloire connaissent les codes de l’aristocratie de la noblesse c est dans les gènes. Et le maintien Encore faut il sr placet selon le lit Il y a la branche Magloire ruart le premier lit et la branche Magloire cetout 2eme lit Ma branche et celle de tardo Dino est issu du premier lit Reste a savoir qui était armanth Magloire Plus tard le fils d auguste s appelera Armand qui aura une fille qui s appelera benonie voir la photo dans le le livre de hamon .oui le fameux Armand dont tu fais référence dans tes ecrits. Qui aurait fait un enfant naturel Charles avec ephephanie alcina felicite ce qui laisse supposer un lien de parente Je ressemble fortement.a benonie. Bcp d éléments pour ecrire un livre un roman C est un véritable casse tete et merci encore pour trouver cette chasse au trésor Felicite
Félix Marie Julia Bénonie MAGLOIRE est née en 1903 et est fille d’Auguste Armand MAGLOIRE et Marie Anne Julie L’ETANG
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661791n.image.r=Magloire.f8.hl
A sa naissance Auguste Armand MAGLOIRE, commerçant, a 26 ans et Marie Anne Julie L’ETANG, institutrice, a 24 ans.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=BASSE-TERRE&annee=1903&typeacte=AC_NA
Vue 25 – acte 96
Ils se sont mariés en 1902 à Terre-de-Bas
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1902&typeacte=AC_MA
Vue 3 – acte 1
Il est fils d’Auguste MAGLOIRE et d’Hermantine Julia RUART. Elle est fille de Joseph Benoni L’ETANG et Augustine Marie LAZARD.
Mariage d’Auguste MAGLOIRE et Hermantine Julia RUARD en 1876 à Terre-de-Bas, le 29 février.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1876&typeacte=AC_MA
Vue 3
C’est un fils de Victorin MAGLOIRE et donc le petit-fils de Georges MAGLOIRE.
Joseph Benoni L’ETANG est un fils d’Edouard L’ETANG et de son épouse légitime, Marie Adélaïde CYRILLE. Il est né 17 décembre 1845.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1845&typeacte=AC_NA
Vue 5
Il s’est marié le 10 octobre 1870 à Terre-de-Bas.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1870&typeacte=AC_MA
Vue 2 – acte 2
Quel type d’acte notarié permet de dire que Georges MAGLOIRE est un frère germain ou utérin de Mélanie L’ETANG ?
Affranchissement d’Edouard, 27 ans, en 1833, d’après un arrêté du gouverneur du 20 juillet 1833
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1833
Vue 4 – acte 9
PDO102 indique que c’est l’affranchissement d’Edouard L’ETANG. Ce fait implique que Mélanie L’ETANG était esclave et comme la servitude suit le ventre, c’était le cas de la mère de Mélanie.
Si on admet que Georges MAGLOIRE et Mélanie L’ETANG sont frère et soeur et partagent la même mère, en l’occurrence la demoiselle Anne Marie, on ne peut retrouver le baptême de Georges MAGLOIRE car il est obligatoirement né esclave.
Quant au père de Georges MAGLOIRE, qu’avez-vous trouvé de concret sur sa présence aux Saintes et son origine de l’île de Jersey ? La Révolution, c’est en 1789, il venait donc aux Antilles avant cet évènement.
Paul CYRILLE, le neveu de Georges MAGLOIRE, se marie le 1er septembre 1840 avec Augustine DEGEL, fille d’Auguste DEGEL, pêcheur. Paul CYRILLE est propriétaire et commis à la police. Le couple légitime deux enfants.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1840&typeacte=AC_MA
Vue 2 – acte 1
Il est fils de Cyrille et Marie Pétronille, lesquels sont décédés.
Les témoins :
Saint-George CYRILLE, 32 ans, frère de l’époux
Edouard L’ETANG, 35 ans, beau-frère de l’époux
Pierre Jean, 70 ans
Joseph Aimé, 53 ans
Tous les quatre habitants propriétaires.
Pétronille, veuve Cyrille, est décédée le 3 février 1838 à la Ravine Caraïbe.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1838&typeacte=AC_DE
Vue 2 – acte 2
Elle avait 60 ans. Un des témoins est Edouard L’ETANG, 33 ans, son gendre.
C’est le 22 novembre 1837 qu’Edouard L’ETANG avait épousé Marie Adélaïde CYRILLE, fille de feu Cyrille et de Marie Pétronille.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1837&typeacte=AC_MA
Vue 10 – acte 16
La même année, Mélanie L’ETANG est affranchie par son fils
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1837&typeacte=AC_MA
Vue 12 – acte 18
Autre témoin au décès de Georges MAGLOIRE, Saint-Georges CYRILLE est décédé le 4 septembre 1882, âgé de 76 ans.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1882&typeacte=AC_DE
Vue 3 – acte 6
Il est aussi fils de Cyrille et de Marie Pétronille.
Paul CYRILLE et Saint-Georges CYRILLE étaient donc issus des mêmes père et mère.
Comment s’établit leur parenté avec Georges MAGLOIRE. Seraient-ils des neveux par alliance ?
On sait que le parrain de son épouse se nommait Cyrille. Il pourrait s’agir de la même personne.
Il faut attendre que de nouvelles années soient mises en ligne pour en savoir plus.
Cyrille était déjà décédé en 1834. Le 17 juillet de cette année sa fille Reinette CYRILLE épouse Joseph Nelson, 24 ans, habitant à la Basse-Terre, économe sur l’habitation de Madame Veuve et héritiers NéGRé sise au quartier de la Basse-Terre.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1834&typeacte=AC_DE
Vue 5 – acte 10
Reinette a 25 ans et est sans profession, née et domiciliée en cette île. Elle est fille majeure et légitime de feu sieur Cyrille, de son vivant habitant propriétaire en cette île, et de dame Marie Pétronille, habitante propriétaire et domiciliée en cette île.
Les témoins :
Georges MAGLOIRE, 45 ans, maître cordonnier et propriétaire
Joseph Aimé, 48 ans, seineur et propriétaire
Edouard dit L’ETANG, 28 ans, marchand
Saint-Georges CYRILLE, 26 ans, frère de l’épouse
La signature de Georges MAGLOIRE est George Magloire
Merci pour ces recherches qui me permets de découvrir que la population était compose de notables d exclaves et de pêcheurs. Magloire était contremaitre aux poterie et pêcheur. A quoi correspond ce grade social de l époque.est ce un régisseur? Le pouvoir économique appartient aux notables dt il me semble que les poteries sont un enjeu capital pour l ile. C est au plus grand regret que les poteries des saintes n existe plus . Je suis surprise que les saintois n ont pas repris cerre activité pour le tourisme. Lors de mes voyages je n ai trouve trace seul mon grand père avant son décès en 1983m avait remis une copie mais venaient elles des saintes. Depuis c est devenue l emblème de la maison felicite et le chant des esclaves de verdi est notre musique sélectionnée pour quitte la planète terre.
Saint-Georges CYRILLE s’est marié le 28 juillet 1835 avec Pétronille dite Kandé.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1835&typeacte=AC_DE
Vue 9 – acte 20
George MAGLOIRE est témoin.
Merci pour ces renseignements Je vais prendre pour assimiler ces informations. Connaissez vous des références historiques sur la bourgeoisie antillanse au 18eme siecle. Felicite et merci encore une fois pour ces travaux de recherche qui me permet de comprendre mon identité. C est important pour moi.
Rebonjour
Je viens de lire dans la revue phalange un acte notarie sur les biens que possédait de grizel aussi bien en terme de terre et humain a savoir le nombre d esclave qu il possédait dans sa propriété. C était un notable.ce qui me surprend aussi c la particule de qui compose son nom.. Ce que j ai appris lors de mes études que le de était porte par la noblesse. Si grizel a occupe de tels fonctions ce n est pas venu pat l opération du st esprit. Très intéressant pour avancer dans l histoire. Des saintes.c est important d avoir des vestiges qui témoignent du passé mais je pense sue cela doit être passionnant de savoir comment vivait les gens de cette époque car c est eux qui ont faconne l histoire des saintes. Doit on se référer a Paul et Virginie pour raconter l histoire des saintes. Je ne pense pas. L histoire des saintes renferme de tels trésors encore inexploité par l homme car jusqu’ a présent rien a été fait. Bien cordialement je vous laisse car je me replonge dans l histoire des élites sous l antiquité. C est une autre histoire
La particule n’est pas une preuve de noblesse. Les vrais nobles portent le titre d’écuyer ou chevalier. Marie Joseph GRIZEL SAINTE-MARIE (1764-1818) est issu d’une famille bourgeoise. C’est effectivement un notable. Il a simplement pris un nom de branche comme l’ont fait de nombreuses familles créoles. J’ai lu quelque part que l’atelier de la poterie comptait environ 130 esclaves sous la monarchie de Juillet. Son beau-frère, Gabriel FIDELIN, qui s’est marié le 1er février 1785 à Terre-de-Bas avec Marie L’Annonciation MOIZARD, a également géré cette poterie. Son père, Jean Pierre FIDELIN, était commandant des Saintes et avait possédé la poterie jusqu’à son décès.
L’acte de mariage de Gabriel FIDELIN
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1785
Vue 3
https://fr.wikipedia.org/wiki/Poterie_de_Terre-de-Bas
Cliquer pour accéder à GPE-IND-IMP-TOUT.pdf
Frédéric REGENT évoque un acte notarié chez Me DAMARET, notaire à Basse-Terre, relatif à la société entre les sieurs GRIZEL Père et fils le 20 avril 1790. La poterie compte alors 42 esclaves.
Avez vous des infos sur l annonciation moisard merci
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/p2w/?dossier=/collection/INVENTAIRES/Ministeres/COL/SD/&first=SG_GUA165/FRANOM35_SG_GUA165_0116&last=SG_GUA165/FRANOM35_SG_GUA165_0133&title=S%C3%A9ance+du+5+avril+1845
Vue 131
Affranchissement de Nicolas, 30 ans, marin, demandé par Georges MAGLOIRE
Bonjour,
L’acte de naissance de Victorin MAGLOIRE est désormais consultable en ligne
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1815
Vue 1 – acte 2
Son père George Magloire est qualifié de câpre libre et sa mère, Suzanne, de mulâtresse libre.
Parrain : Jean Baptiste Edouard
Marraine : Aimée Zilia
Ils sont dits mulâtre et mulâtresse libres, cousins de l’enfant.
Le père a signé.
Acte de naissance de Louis Saint-Marc en 1818
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1818
Vue 3 – acte 5
Cette fois, George Magloire et Suzanne Félicité sont dis mulâtre et mulâtresse libres demeurant en cette paroisse.
En 1814, George Magloire, « mulâtre libre, âgé de vingt-six ans », est témoin au mariage de Joseph Aimé et Elizabeth.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1814
Vue 3 – acte 6
Ce sont les futurs beaux-parents de Victorin MAGLOIRE.
Le nommé Joseph Aimé, mulatre libre patenté, domicilié en cette île, majeur de vingt neuf ans, fils naturel de Bibiane dite Bibi, ci-devant dépendante de la succession de feu Sr Léandre COCQ
et
la nommée Marie Elizabeth, métisse libre patentée, domiciliée en cette dite île, majeure de vingt huit ans, fille naturelle de Lucette, mulatresse appartenante à la succession du feu St Jacques RUART.
Je trouve en 1812, le décès d’un Nicolas Léandre COCQ (Léandre COCQ en marge de l’acte), 70 ans.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1810
Vue 1 – acte 1
On sait que Georges MAGLOIRE est un oncle de Saint-George CYRILLE, fils de Cyrille et Marie Pétronille. Mais est-ce un oncle paternel ou maternel, par alliance ou non ?
Cyrille et Marie Pétronille se sont épousés le 25 juin 1822
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1822
Vue 5 – acte 5
Malheureusement, il n’y a pas de filiation des époux. Cyrille a 54 ans et est natif de l’île. Il a été affranchi le 18 mai dernier. Marie Pétronille a 46 ans et est native de Trois-Rivières. Joseph Aimé est témoin.
Il y a mention de l’acte d’affranchissement du marié et de l’acte de naissance de la mariée.
Les nouveaux époux légitiment 6 enfants : Jeannette, 16 ans, Saint-Georges, 14 ans, Reinette, 13 ans, Saint-Paul, 9 ans, Adélaïde, 6 ans, et Ajax, 5 ans.
On peut supposer que la parenté se fait par Cyrille qui est des Saintes.
Même problème d’absence de filiation pour Jean Baptiste Edouard, le parrain de Victorin Magloire. Il est décédé en 1824, âgé de 21 ans. Cyrille est témoin.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1824
Vue 6 – acte 7
En 1826, je trouve une information précieuse dans l’acte de naissance d’Edouard, fils de George MAGLOIRE
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1826
Vue 4 – acte 5
S’est présenté le nommé George Magloire, homme de couleur libre âgé de trente neuf ans, cordonnier, habitant en cette île, né à la Terre d’en Haut des susdites îles des Saintes.
George MAGLOIRE est donc natif de Terre-de-Haut.
Edouard décède en 1828 et le lieu de naissance de son père est confirmé dans son acte de décès.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1828
Vue 5 – acte 1
Malheureusement, je n’ai pas repéré un acte de baptême d’un George Magloire vers 1786.
Question
Magloire à t il joue un rôle politique
Quel pouvoir avait il pour demander un affranchissement pour un marin
Est il considéré comme une elite de la Guadeloupe
Pleins de mysteres regnent sur cet homme dont on arrive à percer difficilement les secrets.
Felicite
Bonsoir,
L’acte de naissance de Victorin MAGLOIRE est désormais consultable en ligne
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1815
Vue 1 – acte 2
Son père George Magloire est qualifié de câpre libre et sa mère, Suzanne, de mulâtresse libre.
Parrain : Jean Baptiste Edouard
Marraine : Aimée Zilia
Ils sont dits mulâtre et mulâtresse libres, cousins de l’enfant.
Le père a signé.
Acte de naissance de Louis Saint-Marc en 1818
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1818
Vue 3 – acte 5
Cette fois, George Magloire et Suzanne Félicité sont dis mulâtre et mulâtresse libres demeurant en cette paroisse.
En 1814, George Magloire, « mulâtre libre, âgé de vingt-six ans », est témoin au mariage de Joseph Aimé et Elizabeth.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1814
Vue 3 – acte 6
Ce sont les futurs beaux-parents de Victorin MAGLOIRE.
Le nommé Joseph Aimé, mulatre libre patenté, domicilié en cette île, majeur de vingt neuf ans, fils naturel de Bibiane dite Bibi, ci-devant dépendante de la succession de feu Sr Léandre COCQ
et
la nommée Marie Elizabeth, métisse libre patentée, domiciliée en cette dite île, majeure de vingt huit ans, fille naturelle de Lucette, mulatresse appartenante à la succession du feu St Jacques RUART.
Je trouve en 1812, le décès d’un Nicolas Léandre COCQ (Léandre COCQ en marge de l’acte), 70 ans.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1810
Vue 1 – acte 1
On sait que Georges MAGLOIRE est un oncle de Saint-George CYRILLE, fils de Cyrille et Marie Pétronille. Mais est-ce un oncle paternel ou maternel, par alliance ou non ?
Cyrille et Marie Pétronille se sont épousés le 25 juin 1822
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1822
Vue 5 – acte 5
Malheureusement, il n’y a pas de filiation des époux. Cyrille a 54 ans et est natif de l’île. Il a été affranchi le 18 mai dernier. Marie Pétronille a 46 ans et est native de Trois-Rivières. Joseph Aimé est témoin.
Il y a mention de l’acte d’affranchissement du marié et de l’acte de naissance de la mariée.
Les nouveaux époux légitiment 6 enfants : Jeannette, 16 ans, Saint-Georges, 14 ans, Reinette, 13 ans, Saint-Paul, 9 ans, Adélaïde, 6 ans, et Ajax, 5 ans.
On peut supposer que la parenté se fait par Cyrille qui est des Saintes.
Même problème d’absence de filiation pour Jean Baptiste Edouard, le parrain de Victorin Magloire. Il est décédé en 1824, âgé de 21 ans. Cyrille est témoin.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1824
Vue 6 – acte 7
En 1826, je trouve une information précieuse dans l’acte de naissance d’Edouard, fils de George MAGLOIRE
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1826
Vue 4 – acte 5
S’est présenté le nommé George Magloire, homme de couleur libre âgé de trente neuf ans, cordonnier, habitant en cette île, né à la Terre d’en Haut des susdites îles des Saintes.
George MAGLOIRE est donc natif de Terre-de-Haut.
Edouard décède en 1828 et le lieu de naissance de son père y est confirmé.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1828
Vue 5 – acte 1
Malheureusement, je n’ai pas repéré un acte de baptême d’un George Magloire vers 1786.
Bonsoir,
L’acte de naissance de Victorin MAGLOIRE est désormais consultable en ligne
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1815
Vue 1 – acte 2
Son père George Magloire est qualifié de câpre libre et sa mère, Suzanne, de mulâtresse libre.
Parrain : Jean Baptiste Edouard
Marraine : Aimée Zilia
Ils sont dits mulâtre et mulâtresse libres, cousins de l’enfant.
Le père a signé.
Acte de naissance de Louis Saint-Marc en 1818
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1818
Vue 3 – acte 5
Cette fois, George Magloire et Suzanne Félicité sont dis mulâtre et mulâtresse libres demeurant en cette paroisse.
En 1814, George Magloire, « mulâtre libre, âgé de vingt-six ans », est témoin au mariage de Joseph Aimé et Elizabeth.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1814
Vue 3 – acte 6
Ce sont les futurs beaux-parents de Victorin MAGLOIRE.
Le nommé Joseph Aimé, mulatre libre patenté, domicilié en cette île, majeur de vingt neuf ans, fils naturel de Bibiane dite Bibi, ci-devant dépendante de la succession de feu Sr Léandre COCQ
et
la nommée Marie Elizabeth, métisse libre patentée, domiciliée en cette dite île, majeure de vingt huit ans, fille naturelle de Lucette, mulatresse appartenante à la succession du feu St Jacques RUART.
Je trouve en 1812, le décès d’un Nicolas Léandre COCQ (Léandre COCQ en marge de l’acte), 70 ans.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1810
Vue 1 – acte 1
On sait que Georges MAGLOIRE est un oncle de Saint-George CYRILLE, fils de Cyrille et Marie Pétronille. Mais est-ce un oncle paternel ou maternel, par alliance ou non ?
Cyrille et Marie Pétronille se sont épousés le 25 juin 1822
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1822
Vue 5 – acte 5
Malheureusement, il n’y a pas de filiation des époux. Cyrille a 54 ans et est natif de l’île. Il a été affranchi le 18 mai dernier. Marie Pétronille a 46 ans et est native de Trois-Rivières. Joseph Aimé est témoin.
Il y a mention de l’acte d’affranchissement du marié et de l’acte de naissance de la mariée.
Les nouveaux époux légitiment 6 enfants : Jeannette, 16 ans, Saint-Georges, 14 ans, Reinette, 13 ans, Saint-Paul, 9 ans, Adélaïde, 6 ans, et Ajax, 5 ans.
On peut supposer que la parenté se fait par Cyrille qui est des Saintes.
Même problème d’absence de filiation pour Jean Baptiste Edouard, le parrain de Victorin Magloire. Il est décédé en 1824, âgé de 21 ans. Cyrille est témoin.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1824
Vue 6 – acte 7
En 1826, je trouve une information précieuse dans l’acte de naissance d’Edouard, fils de George MAGLOIRE
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1826
Vue 4 – acte 5
S’est présenté le nommé George Magloire, homme de couleur libre âgé de trente neuf ans, cordonnier, habitant en cette île, né à la Terre d’en Haut des susdites îles des Saintes.
George MAGLOIRE est donc natif de Terre-de-Haut.
Edouard décède en 1828 et le lieu de naissance de son père y est confirmé.
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=GUADELOUPE&commune=TERRE-DE-BAS%20%28LES%20SAINTES%29&annee=1828
Vue 5 – acte 1
Malheureusement, je n’ai pas repéré un acte de baptême d’un George Magloire vers 1785/1790.
On peut supposer que George Magloire est né esclave. Je n’ai pas recherché s’il y a un acte de décès pour sa mère.
Cordialement
Merci pour ces précieux renseignements qui donne un sens a l histoire des saintes et plus particulièrement sur l esclavage le peu d indices que je découvre a travers ces personnages. (mulâtres libres) Bon courage a vous tous dans ces travaux de recherches. Existe il un monument qui commémore l abolition de l esclavage aux saintes. Ou qui fait référence a Victor Schœlcher. Est ce que l esclavagisme a t il existe aux saintes. Peut on parle d un collier de servitude. Doit on parler de l esclavage comme aux usa ou d un servage Merci pour votre réponse
F.felicite