Une balade au Chameau avec Roméo Léon…

Le marcheur inspiré

Roméo LÉON, (chronique du 18 septembre 2013), est un adepte inconditionnel de la marche matinale en solitaire. Trois fois par semaine, le dimanche, le mercredi et le vendredi, depuis plus de 20 ans, il gravit au petit matin les pentes du Chameau et redescend sur Crawen par un sentier abrupt et tortueux qu’il a lui-même aménagé au fil de ses balades. Je le savais car il m’entretient régulièrement de ses activités pédestres lorsque je le rencontre dans le bourg de Terre-de-Haut, sur le coup des 9 heures du matin, revenant, ruisselant de sueur, d’une de ses escapades, sac au dos et bâton ferré de marcheur inspiré à la main.

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Le massif du Chameau et sa Tour – 309 m – Ph R.Joyeux

 

Requête satisfaite

Souhaitant récolter photographies et informations pour cette présente chronique sur le vert massif du Chameau, point culminant de notre relief saintois – 309 mètres – et atout touristique incomparable mais insuffisamment exploité, je l’ai contacté un samedi soir pour tenter diplomatiquement de me faire inviter à sa marche du lendemain aux aurores. Demande amicale acceptée de bonne grâce, quoique «exceptionnelle», me confie Roméo. Et c’est ainsi que le dimanche 29 décembre 2013, ayant mis mon réveil à quatre heures pour un départ à cinq, j’entendis mon ami-guide tambouriner à ma porte, plus ponctuel qu’une horloge suisse !

Astronome amateur

Il fait encore nuit noire et souhaitant respecter le silence que j’imagine forcément habituel de mon ami et son rythme de randonneur aguerri, je ne me hasarde pas trop à engager la conversation.

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Orion et son baudrier

Mais, à ma grande surprise, c’est Roméo qui est intarissable. Il me parle des bienfaits de la marche qu’il pratique sans interruption depuis si longtemps. Bienfaits pour le corps et l’esprit, inconnus, me précise-t-il, des jeunes Saintois d’aujourd’hui, à cheval en continu sur leurs bruyants scooters  ; il m’invite à regarder le ciel et me nomme dans la foulée étoiles et constellations ; il évoque les montées traditionnelles d’autrefois, au petit jour, quand les marcheurs, souvent en famille, signalaient à la population leur arrivée sains et saufs par une branche au sommet de la Tour…

Le réservoir et ses antennes

À 5 H 30 nous atteignons le réservoir circulaire du service des eaux et ses antennes téléphoniques bien utiles mais de si suspecte réputation.  Le ciel encore très étoilé est l’occasion pour Roméo de me dispenser un nouveau cours d’astronomie que j’apprécie au plus haut point : l’Étoile Polaire, la Grande et la Petite Ourse, l’Alpha du Centaure, la Constellation du Lion, le Baudrier d’Orion, Jupiter,  Véga, Sirius… et un peu plus haut sur la route, au détour d’un virage, dans une trouée végétale, La Croix du Sud déclinant imperceptiblement à l’horizon. Je suis fasciné par sa science et ses explications.

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Le réservoir et ses antennes – 24 h d’autonomie – Ph. R. Joyeux

La retenue de la Convalescence

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La Citerne : un site historique à restaurer

Cinq minutes de montée dans la fraîcheur d’un sous-bois et nous arrivons à la Citerne, réservoir naturel, aménagé en contrebas du sentier initial aujourd’hui bétonné. Dénommé aussi la Convalescence, en réminiscence d’un établisse-ment de repos pour les militaires en garnison, ce réservoir, construit en 1868 au pied d’une coulée rocheuse, est protégé par un parapet de pierres volcaniques taillées à angle vif à leur sommet.   Monument que l’on peut considérer comme historique, il est malheureusement laissé à l’abandon, à moitié comblé aujourd’hui de terre et de roches éboulées. Peut-être lors et depuis le séisme mémorable du 21 novembre 2004, un dimanche pluvieux cataclysmique où Roméo alors sur les lieux, a vu la mort manquer par deux fois le surprendre…

 Arrivée sous la bruine

nuit rognéeNous sommes à trois virages du sommet. Le ciel s’est couvert à l’Est. On ne voit plus derrière soi la crête estompée du Fort Napoléon. Une petite bruine sournoise nous oblige à presser le pas, non sans nous laisser le loisir de contempler quelques secondes, sous une chape de nuages, le bourg faiblement illuminé de notre île et sa silhouette alanguie de femme couchée qui émerge peu à peu de la nuit finissante.

La Tour émerge de la nuit

Les créneaux de la  Tour émergeant de l’ombre – Ph R. Joyeux

À six heures pétantes, nous arrivons devant la Tour Modèle, imposante et massive. À découvert, le vent frais du grain proche nous balaie. Nous nous abritons dans la salle de garde  du rez-de-chaussée protégée par ses murailles aux épaisseurs impressionnantes.

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Le Fort Napoléon vu à travers une meurtrière.

 

Roméo change de T. shirt et me prête son coupe-vent. En échange je partage avec lui mes biscuits énergisants aux céréales et de concert nous nous désaltérons. Le temps pour moi de prendre une ou deux mauvaises photos au flash et d’entendre mon ami remercier tous ses organes pour l’avoir conduit en entier jusqu’au sommet : « C’est mon petit rituel  » me confie-t-il – nous voilà prêts à redescendre mais par la voie opposée : un sentier sauvage tracé et balisé à travers le taillis xérophile, fierté justifiée de notre randonneur multi-récidiviste…

Il y a 64 ans

Un visiteur d’il y a 62 ans

Une descente hasardeuse

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Six heures 15 : le jour pointe timidement le bout de son nez. Mais nous n’attendons pas qu’il soit complètement établi pour entamer notre descente. Le ciel tourmenté au-dessus de Marie-Galante ne permettrait pas, de toute façon, les clichés habituels du lever du soleil sur Terre-de-Haut endormie, barrée en son milieu par la vilaine cicatrice blafarde et malvenue de la piste d’atterrissage. L’entrée de l’étroit tracé est avenante et c’est un plaisir reposant d’avancer sans difficulté, pour le moment, sous le couvert des merisiers pays, des gommiers, ti-baumes et autres bois d’Inde. À travers le feuillage, je profite d’une percée pour immortaliser l’apparition des premiers rayons. Et, à mesure que nous dévalons la pente devenue plus abrupte, parsemée de bombes volcaniques, les ilets s’étalent à nos pieds, ourlés d’écume. Voici la Redonde, le Grand Ilet, la Coche, Les Augustins et pour fermer la ronde, Terre-de-Bas, plein Ouest, ses éoliennes et ses minuscules cases blanches ponctuées de rouge.

Le Grand Ilet dans la brume

Le Grand Ilet dans la brume

Sur les rochers et mégalithes jalonnant le sentier, des points jaunes de l’ONF  signalent aux randonneurs non initiés une voie plus facile. Mais Roméo n’en a cure. Aidé de son bâton de marche, il bifurque parfois, prenant par-ci par là un raccourci hasardeux et, plus agile qu’un cabri de morne, mais prudent, il m’encourage à le suivre, m’indiquant où caler le pied. Je savoure ma première descente par ce tracé naturel et ombragé qui contraste avec le béton nu de la montée. Je m’arrête pour m’en mettre plein la vue et tous mes sens, et photographier à l’improviste : ici le tronc caractéristique du Bois d’Inde, là un abreuvoir naturel creusé dans la pierre, ailleurs mon accompagnateur adossé au seul poirier de cette zone forestière peu fréquentée.

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Crawen en vue

Crawen

Plage de Crawen

Après une demi-heure de cette descente ardue mais revigorante dans la fraîcheur matinale, la ligne des rochers du littoral est en vue. Progressivement la végétation s’adapte à la nature du sol et à la proximité de la mer. Et c’est par  un sous-bois de mancenilliers bien connu des campeurs de la Pentecôte et de Pâques, que nous atteignons le sable de Crawen. Roméo fustige les « mal-appris » sans conscience écologique qui abandonnent ici et là leurs déchets et que, découragé, il refuse désormais de ramasser, l’ayant fait maintes fois par le passé. Il laisse à ma discrétion le soin de récupérer les quelques bouteilles et canettes qui traînent et que je fourre dans un sachet en compagnie de ma bouteille d’eau vidée d’une traite en arrivant… Ce qui ne m’empêche pas de gagner la plage, de me défaire de mes chaussures et de tremper comme un enfant enjoué mes pieds dans l’eau fraîche pétillante d’écume, histoire de savourer une victoire acquise sur moi-même et de célébrer, à sept heures du matin, ma première descente par le versant Sud-Ouest de la Vigie, ainsi que l’on nommait autrefois le morne mythique du Chameau des Saintes, Terre-de-Haut…

Retour succinct sur l’Histoire

Date de construction : 1843 - Façade Ouest

Date de construction : 1843 – Façade Ouest

Outré que les Anglais aient profité en 1809 de cette hauteur stratégique pour bombarder les positions françaises établies à Terre-de-Haut et détruire tous les forts existants,  le directeur des fortifications de la Guadeloupe, un dénommé Philibert, prit, en 1818, la décision de faire bâtir au sommet du morne de la Vigie, une tour fortifiée, dans le dessein de renforcer la surveillance et les défenses de l’archipel et de la rade des Saintes. Mais il fallut attendre d’autres rapports circonstanciés pour convaincre l’amirauté française de la nécessité d’une telle entreprise. C’est donc seulement en 1843 que commencèrent et s’achevèrent, en même temps que ceux du Morne Mire, de Morel et de l’Ilet à Cabris,  les travaux colossaux de la construction de la Tour Modèle.

Meurtrières et mâchicoulis  en retrait de la plate-forme

Meurtrières et mâchicoulis de la plate-forme

Comprenant au rez-de-chaussée quatre salles indépendantes voutées, munies de meurtrières ; une grande salle à fenêtres au premier étage  et une plate-forme supérieure protégée par un épais rempart troué sur ses quatre faces de meurtrières et de mâchicoulis, cette tour fortifiée, comme le Fort Napoléon du morne Mire, n’a jamais servi militairement. Une petite éolienne et une batterie d’antennes occupent aujourd’hui la plate-forme supérieure interdite et inaccessible aux visiteurs.

Un atout touristique inexploité

Destination idéale pour randonneurs courageux, la plate-forme supérieure de la Tour Modèle était autrefois le lieu incontournable de rendez-vous de tous les marcheurs de Terre-de-Haut – résidents et touristes – désireux de savourer, après une heure d’efforts et de transpiration, l’incomparable et circulaire panorama que leur offrait à perte de vue son accès désormais interdit.

vue panora modif

Maintenant que les installations de télécommunication pourraient aisément se déplacer pour libérer la plate-forme, il serait souhaitable que des aménagements sécurisés puissent se décider en haut lieu afin de permettre l’accès à la totalité de la tour pour la plus grande satisfaction de tous. C’est le sens de la lettre ci-dessous que Roméo LÉON a adressée à Hilaire Brudey, Conseiller Général et Régional des Saintes, Président du Comité du Tourisme et des Îles de Guadeloupe.

coucher soleil chameau

Souhaitons que faute d’avoir servi à des opérations militaires pour lesquelles ils étaient initialement destinés, le site exceptionnel et la Tour Modèle du Chameau,  apportent un plus au développement touris-tique de Terre-de-Haut et plus globalement à la destination des Saintes. Ce serait pour notre part une satisfaction supplémentaire qui conclurait de façon positive cette balade du 29 décembre au Chameau et la chronique subséquente de ce jour.

Raymond Joyeux

PS : Hormis celle de la constellation, les photos sont de Raymond et d’Alain Joyeux.

La lettre de Roméo à Hilaire Brudey

Lettre Rom

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9 commentaires pour Une balade au Chameau avec Roméo Léon…

  1. vonvon dit :

    la seule politique touristique, à ce jour, est, hélas, LES SCOOTERS et le BRUIT !!, cette politique fait fuir tous les amoureux de la nature et du cachet particulier de l’île. Une remise à niveau est vitale et je me joins à Roméo dans son appel au secours à M.Brudey. Il y a des emplois à créer dans cette branche, il y a de la jeunesse à occuper, un véritable vivier touristique !!
    Merci Roméo.

  2. ath dit :

    Suée abondante, souffle coupé ,mais quel bonheur que cette balade avec comme récompense une vue magnifique. Mais ce bonheur est gaché depuis 2-3 ans car le sommet de cette tour est inaccessible. La démarche de monsieur Léon est tout à fait justifiée, et je confirme que les touristes sont frustrés pour y avoir emmené des amis de passage à Terre de Haut lors de mon dernier séjour en octobre. Je ne suis jamais redescendu vers crawen, mais je me promet de corriger ça pendant mon prochain séjour, cette année « si dieu veut » comme vous dites.

  3. Alain Joyeux dit :

    Merci Raymond d’avoir consacré cette chronique au Chameau. Je suis moi-même un fidèle de cette « promenade » et, à chacun de mes séjours aux Saintes, je ne manque jamais de faire au moins une fois ce pèlerinage sportif et contemplatif, qui est à chaque fois aussi pour moi une occasion d’y capturer quelques images photographiques. Les panoramas sont en effet époustouflants, particulièrement le matin et le soir et c’est ce qui attire en premier le regard et l’œil du photographe. Aussi, ces hautes solitudes sont aussi un théâtre de beautés minérales et végétales que j’ai souvent essayé de saisir par la photographie: pour en voir quelques unes, suivre ce lien: http://alainjoyeux.blogspot.fr/p/photographies-les-saintes.html .

    Par ailleurs le massif du Chameau est le séjour de nombreux animaux, certes discrets mais bien présents : oiseaux (tourterelles, gliglis, merles…) iguanes et couleuvres « dorées », rencontres toujours surprenantes, « soldat »-Bernard l’Hermite chapeautés de leur coquille de burgo que l’on rencontre même au sommet et qui questionnent inévitablement sur leur présence à 300m d’altitude : ces coquilles venues de la mer ont été montées par ces crustacés montagnards !… combien de générations de ces animaux a-t-il fallu pour ce voyage en altitude ?
    Et si ce ne sont les animaux propres au massif lui-même, ce belvédère unique réserve parfois des surprises de taille à la vigie attentive : quelle fut en effet ma joie lorsqu’un matin de Pâques j’eus la chance d’apercevoir le sillage et l’émergence de cachalots dans la passe du Grand Ilet !
    Ce dont la photographie ne peut rendre compte, c’est bien sûr cette sensation d’immensité portée par l’air marin, par ce silence des grands espaces. La présence austère et immobile des rocs défiant le temps, la dignité de ces arbres et arbustes épousant un sol et un soleil souvent hostiles, l’apparente fragilité des floraisons de frangipaniers et la grâce des fleurs crème de l’orchidée brassavola cuculata participent à l’émerveillement et font de ce haut lieu (Terre de Haut !) le site de prédilection des solitaires et des contemplatifs, cherchant pour quelques heures à s’extraire du tourbillon d’en bas.
    A noter : Une impression particulièrement frappante et intense perceptible au marcheur des sous-bois sur les pentes rocheuses en direction de Crawen : la sensation de l’omniprésence de la mer alors même qu’elle est invisible dans cette forêt, ce sentiment que l’on marche sur un caillou émergé au cœur d’un milieu maritime. Difficile à décrire, cette impression d’être à la fois tout petit, confiné, et baigné d’immensité… J’ai pu aussi percevoir cette condition dans les magnifiques forêts de Terre de Bas et même parfois dans le massif humide de la Soufrière.

    Raymond, ce fut, dis-tu, pour toi une première d’avoir descendu du côté Crawen sur la trace Roméo et je m’en réjouis. Il n’est jamais trop tard pour une première fois ! Pour ma part j’ai suivi depuis plus de vingt ans cette trace pour redescendre à chacune de mes escapades au Chameau, sans savoir que ces balises en points blancs étaient l’œuvre de Roméo. Nombre de fois je me suis demandé qui avait pu ouvrir ce chemin ?…. Merci de dévoiler pour moi l’identité du mystérieux baliseur ! Roméo, si tu lis ces lignes, c’est avec grand plaisir que je partagerais avec toi, si tu le veux bien ma prochaine balade !

    Merci aussi Raymond de m’avoir initié à cette beauté, car j’y suis moi-même monté pour la première fois lorsque j’étais enfant ( j’avais 4 ans je crois !) alors que la route actuelle était en chantier (1971 ?). Comme parents et éducateurs, nous faisons parfois des choses fort simples qui nous paraissent justes mais sans conséquence notoire… par exemple : faire une balade au Chameau en famille… pourtant !
    Ainsi, le « virus » du « beau », son attrait magnétique et sa nécessité vitale telle une eau fraîche, l’amour de la nature, m’ont bien été transmis par toi et ton âme de poète, peut-être lors de cette balade « insignifiante »… J’ai cette reconnaissance pour toujours.

    La trace des crêtes (malheureusement depuis quelque temps inaccessible à cause des crispations d’un tout autre virus : celui de la propriété privée) ainsi que le Chameau, furent pour moi des oasis pour l’âme, dans le sillage de ta propre sensibilité. C’est pour moi un cadeau inestimable et intarissable que je ne finirai jamais d’apprécier et que j’espère transmettrai à mes enfants.

    A mon prochain séjour, normalement à Pâques 2014 , je ne manquerai pas le rendez-vous de cette rituelle ascension.

  4. Alain Joyeux dit :

    au fait Raymond… Bon Anniversaire !!!!!

    • raymondjoyeux dit :

      Merci pour l’anniversaire et bravo pour ton commentaire qui pourrait faire réagir d’autres lecteurs, je le souhaite en tout cas. À ce jour, dimanche 19 janvier, midi, cette chronique a été lue plus de 200 fois.

  5. Claude Revest dit :

    Je me joins à Alain pour te souhaiter un heureux anniversaire, conserve cette forme intellectuelle et physique, bravo et merci .
    Alain avec finesse, précisions et sentiments enrichit les traces que tu as laissées.
    En particulier, cette randonnée au Chameau que j’ai effectuée souvent et parfois en courant. Tu me fais revivre des moments inoubliables.
    Je regrette de ne pas avoir connu ton ami et partager avec lui cette passion de la marche, de sa connaissance du ciel et ce sentier qui plonge sur la plage de Crawen , quel beau circuit à faire découvrir !
    Claude REVEST

  6. Je suis plutôt d’accord avec toi….

  7. Sylvain dit :

    Etant des inconditionnelles des Saintes, nous vous soutenons dans vos propos. Apres plusieures periodes de vacances passees dans votre petit paradis, nous avons fait, entre autre, la marche a plusieures reprises du chameau en redescendant ensuite par la plage (felicitations pour le balisage dans les deux sens). Effectivement quel plaisir de se retrouver dans cette forêt au calme apres une pause au Chameau , jusque la plage de Crawen. Suite a une petite pause bokkits chez Marie Christine et Polo, retour sur nos pas apres un passage sur la plage du Pain de Sucre. Nous regrettons egalement le fait de ne pas pouvoir profiter de cette magnifique vue du haut de la tour depuis 2 ans, et de la promenade de la route des Cretes, en prolongement du Morne Morel, jusque la plage de grande anse qui a ete barré suite aux mauvais comportements des touristes.
    nous vous souhaitons bon courage dans vos demarches car nous pensons que des solutions existent pour attirer les randonneurs a Terre de Haut et Terre de Bas.
    cordialement
    Marie Joe, Sylvain.

  8. Alain Thouret dit :

    Chose promise chose due. Actuellement au Saintes je suis monté au Chameau. Pour la première fois je suis redescendu par Crawen. Descente sportive qu’ on se le dise et très bien balisé.
    Merci pour ton article Raymond ,je n’aurai pas eu l idée de passer par la .Seul bémol,
    canettes et autres détritus dans les fourrés ,comment peut on être aussi c..!

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