La Chambre Régionale des Comptes de Guadeloupe (CRC) – organisme d’État chargé de contrôler les budgets des col-lectivités territoriales et l’utili-sation des deniers public – vient de publier son dernier rapport – suite à la séance du 30 juin 2013 – sur l’état des finances de la commune de Terre-de-Haut.
Le constat est sans appel : cette collectivité saintoise est plus que jamais financièrement dans le rouge et pratiquement, pour employer le termes exacts du rapport, en « cessation de paiement ».
Vingt ans après le déficit histo-rique de 1993, qui a abouti à une augmentation sans précé-dent des taxes locales ; puis, en 1999, à la démission forcée du maire de l’époque, voilà que le même scénario catastrophe se reproduit, sans qu’aucune leçon n’ait été tirée du passé.
Ci-desous reproduite la une du bulletin saintois d’information N°26, L’IGUANE, de novembre-décembre 1993.
Pire : en réalité le déficit historique de 1993 n’a jamais été résorbé. En progression constante, il est passé de 312 000 €uros en 2007, à 1,6 millions d’€uros en 2012 pour dépasser aujour-d’hui les 3,3 millions d’€uros : la somme exacte incluant les budgets de fonctionnement et d’investissement, est la suivante, selon les prévisions de la CRC :
3 347 525 €
Cela signifie en clair qu’il manque 3 millions 350 000 euros dans les caisses de la commune, le double presque exact du déficit de 1993 en monnaie constante.
Cet énorme déséquilibre budgétaire et financier – qui équivaut à une véritable faillite d’entreprise – représente aujour-d’hui pour chacun des habitants de Terre-de-Haut, une dette de 1792,53 €, alors qu’elle n’était que de 84,93 € en 2010.
Cette désastreuse situation génère pour les contribuables, selon les rapporteurs, la pression fiscale directe la plus élevée de toute la Guadeloupe. (Et peut-être même de France, comme en 1993, proportionnellement au nombre d’habitants).
Nous n’allons pas entrer dans les détails techniques du rapport de la Chambre et assommer les lecteurs de chiffres et de tableaux. Ils pourront, s’ils le souhaitent, accéder directement au document en cliquant sur le lien ci-dessous :
Pour les éclairer nous nous contenterons simplement des précisions suivantes, les plus « parlantes », entre beaucoup d’autres, tirées mot pour mot des attendus et conclusions des rapporteurs chargés de contrôler les finances des collectivités publiques :
1 – depuis de nombreuses années, le maire de Terre-de-Haut a été mis en garde sur la dérive de la situation budgétaire et financière de la commune sans que cela ait été suivi d’effet. Une vingtaine d’avis émis par la CRC sont restés lettres mortes.
2 – les budgets de fonctionnement et d’investissement ne répondent pas à une comptabilité claire qui permette une traçabilité des dépenses et le contrôle de leur enregistrement exhaustif. On ne peut donc pas suivre leur déroulement dans les comptes de la commune ! (cela signifie bizarrement, que même les services publics ne peuvent véritablement contrôler où passe l’argent !).
3 – les dépenses relatives aux « fêtes et cérémonies » atteignent un niveau singulièrement élevé pour une si petite commune : elle sont passées de 129 000 € entre 2003 et 2009, à 303 000 € en 2012. (L’importance exorbitante de ce poste budgétaire – le champagne a dû couler à flot – est particulièrement dénoncée par la Chambre.)
4 – l’endettement de la commune (remboursement des prêts bancaires consentis) s’est accru de 2,9 M€ en 2012 pour atteindre 3,5 M€ en 2013. Le capital restant dû à ce jour étant de 3 296 454 €, hors intérêts. Dans le même temps, la commune s’apprêtait à solliciter un prêt de 5 000 000 € (vous avez bien lu, 5 Millions !) ! Merci pour les générations futures !
5 – alors que de nombreuses factures antérieures restent à ce jour impayées, (pour un montant total de 2 033 252,33 € ) le pourcentage de réalisation des dépenses prévues aux « autres charges de gestion courante », est de l’ordre de 74%, sauf pour ce qui concerne les frais de représentation du maire, réalisé en totalité, à 100% ! (ce qui signifie que le maire se paie intégralement d’abord avant de payer les autres).
6 – La commune dispose de 53 agents municipaux ce qui représente 1 agent pour 35 habitants. ! ( À cette échelle, imaginez le nombre d’agents à Paris…)
7 – 52 000 € (20 000 + 32 000 ) sont affectés (hors avantage en nature : logement et bureaux) au salaire et déplacements d’un directeur de l’Office du Tourisme, élevé au grade d’attaché (?), et à celui d’un agent municipal mis à disposition pour l’équivalent de 7 heures de travail par semaine … somme insuffisante pourtant au regard des frais de fonctionnement prévisibles de l’organisme.
8 – La fameuse plage de Fond de Curé qui s’amenuise au fil des eaux a finalement coûté 719 149 € (voir notre article antérieur sur le sujet) et n’a pas encore été payée, alors que dans le même temps la commune envisageait l’acquisition d’un bateau de passagers à énergie solaire pour un montant prévu de 546 829, 13 € et d’une navette à passagers pour 1 327 345 €. On croit rêver ! (Projets qui, de toute façon, comme de nombreux autres, n’existeront sans doute que sur le papier).
Toutes ces réalisations prévues sont pour le moment (pour longtemps ?) bloquées, le budget municipal étant passé sous tutelle préfectorale, (ce qui signifie que la commune n’est plus maîtresse ni de ses projets ni de ses investissements).
La Chambre Régionale des Comptes conclut en effet son rapport en ces termes :
« Considérant que le budget s’inscrit dans un système de fuite en avant budgétaire puisque les recettes présentes servent à payer des dépenses passées, ce qui conduit actuellement la commune dans une impasse budgétaire, dont la conséquence la plus visible est une trésorerie durablement négative, rendant impossible, hors paiement des dépenses salariales, le règlement normal de ses fournisseurs et de ses prestataires ; que cette situation s’apparente à une cessation des paiements de la collectivité, (la CRC) propose à la préfète de la Région Guadeloupe de régler le budget primitif 2013 de la commune de Terre-de-Haut. »
Sous-entendu, à charge pour cette dernière de chercher à rétablir l’équilibre entre recettes et dépenses, – elle aura du mal – ce qui revient à revoir tous les investissements prévus, quitte à supprimer ou reporter tout projet coûteux, donnant la priorité absolue au règlement des salaires et des nombreuses factures en instance.
Face à cette situation dramatique pour la commune, impliquant une nouvelle fois financièrement les contribuables que nous sommes, et en attendant les avis d’impositions qui ne tarderont pas, et les élections municipales de 2014, à chaque Saintois main-tenant de se faire son opinion et d’agir en conséquence le moment venu.
Raymond Joyeux
Ci-dessous, à la page 17 du rapport, le tableau récapitulatif des dépenses et recettes du budget primitif où apparaît le déficit à la rubrique : Résultat global prévisionnel, soit : – 3 347 525,91 €uros.
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Question : Dans le cas d’une récidive chronique d’une incompétence de gestion de l’argent public, la loi permet telle aux mêmes « gestionnaires » en défaut de paiement d’être réélus ? A priori oui puisque que les mêmes équipes, sur les mêmes idées, ont pu récidiver et alourdir des passifs financiers, aussi bien au niveau de communes, de régions ou même au niveau national. La loi est-elle mal faîte ou alors est-elle contournée? …Ou alors encore la loi est-elle faite justement pour garantir l’impunité des manipulateurs financiers? A l’évidence oui.
Étudier l’histoire et voir, par exemple, qui a écrit la constitution et le droit français apporte les explications nécessaires: ce n’est pas le peuple qui a fait la révolution française mais la coalition du monde bourgeois et financier de l’époque. Il est donc normal que ces même banquiers se protègent dans l’établissement de la loi « pour tous »!
Récement et à plus grande échelle, l’on voit que ce n’est pas la logique du bon sens ( les gaspilleurs sont les payeurs) qui s’applique et que ceux qui dilapident sont reconduit dans leurs fonctions par leurs pairs comme si ne rien n’était ! Pour l’exemple, la banqueroute du système financier de 2008 dont « le redressement » fut confiée à ceux là même qui en étaient responsables: les « banksksters » US dont la faillite dorée pour ses responsables fut comblé par de l’argent public (celui du petit peuple) … Sans doute le plus grand hold-up de l’histoire.
Dans une petite ile, la cour des comptes met à l’index les mauvais gestionnaires des deniers publics. Pourtant son constat et son avis n’a semble t-il aucun impact réel sur les politiques de gestion. Une tête tombe certes, mais le parachute est toujours dorée ou le bas de laine bien gonflé des profits personnels pendant de nombreuses années. La tête tombe mais mais la retraite est dorée. Alors une autre tête émerge du même camps, du même corps corrompu et continu le travail de sape… Au niveau local, à part une prise de conscience collective pour, au moins essayer de changer de système de logique (changer de parti politique), il semble que les déficits économiques se transmettent et n’empêchent pas ceux qui tiennent la barre de s’enrichir sur le dos d’une collectivité exsangue. L’ironie est que si la tendance politique se retourne, les nouvelles équipes se retrouvent héritières des dettes et se retrouvent vite impopulaires si elle décident de rétablir les équilibres budgétairespar des mesures d’économie ou de taxes pour renflouer les caisses vidée par leur prédécesseur! Ainsi c’est un cercle vicieux, car plus je léguerai de dettes à mon concurrent plus cela l’affaiblira et me renforcera car,de mon temps, c’était la grande vie ! ..j e serais donc bientôt alors réélu.! Aussi ,courageux soit-il celui qui veut hériter de ma mauvaise gestion!!! autant donc que je continu à mener grande vie !
En Islande, pays souverain, la communauté insulaire dernièrement en faillite par les banquiers des multinationales, a dernièrement déclaré une banqueroute générale (les créanciers ne seront pas payés), et mis en examen et sous les verrous certains responsables de cette banqueroute. Il ont demandé à des volontaires dans la population de se réunir pour écrire une nouvelle constitution…
Vous avez mille fois raison. En 1993, il y a 20 ans, suite au déficit de 12 829 533 F nettement inférieur à celui d’aujourd’hui, la Chambre Régionale des Comptes, qui hélas n’a aucun pouvoir coercitif, avait cependant préconisé la mise en examen du responsable municipal de l’époque, assortie d’une demande de forte amende et de plusieurs années de prison. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Les pouvoirs publics (préfecture, parquet) qui auraient pu saisir le tribunal n’en ont rien fait. Une association l’a fait à leur place, moyennant à l’époque une caution de 10 000 F… pour s’entendre dire un an plus tard que dans ce genre d’affaire une Association n’était pas habilitée à porter plainte ! Peu après, faute d’adversaire, le maire s’est fait facilement réélire en 1995…
Néanmoins, vu la gravité de la situation budgétaire qui ne s’était pas améliorée, et les accusations à peine voilées de la CRC, en accord avec le Préfet, ce même maire (après 30 ans de mandat), a été contraint de démissionner tout en restant au conseil municipal. Il a désigné alors pour le remplacer son dauphin, à l’époque 2ème adjoint, puis l’a fait élire aux élections municipales de 2001 et aux suivantes. En guise de récompense, il a été élevé par son successeur au grade de maire honoraire ! Ce qu’il est encore aujourd’hui…
Et le peuple dans tout ça me direz-vous ?
Question fondamentale mais complexe dans une petite commune où les alliances familiales ancestrales, en l’absence de conscience politique et civique véritable, sont d’un poids incontournable. Ajouté à cela le clientélisme élevé au rang d’institution (favoritisme à outrance, marchandage, chantage, intimidation…) et vous comprendrez que malgré leurs turpitudes avérées, les maires n’ont aucun mal à se faire réélire !
La solution se situe comme vous l’avez dit au niveau de la législation. Si les élus n’étaient autorisés de par la loi à n’accomplir, par exemple, que deux mandats, les choses se seraient passées certainement autrement. Mais, assurés de conserver indéfiniment leurs statut et privilèges, et, impliqués souvent dans un engrenage financier plus ou moins opaque, dont ils ont du mal à s’extirper, on comprend qu’ils n’aient aucune envie de se retrouver simples citoyens, encourant comme n’importe qui les foudres de la justice.
Malheureusement, la situation sur le plan législatif n’a pas l’air de devoir changer de sitôt en France. La grande majorité de ceux qui font les lois ne sont-ils pas des élus accrochés à leurs privilèges ? Et les sénateurs ne viennent-ils pas de rejeter le projet de loi sur le non-cumul des mandats ?
(suite) conclusion provisoire:
Tant que nous donnerons notre voix à ceux qui représentent ouvertement le capital (UMP), c’est la même logique qui se reproduira… Certes nous continuerons à avoir l’impression de mener grande vie, mais au dépend de la faillite commune qui enrichit les dirigeants sur le dos de la collectivité.
peut-être est-il temps de donner une chance à l’alternance politique afin de voir si d’autres chemins sont possibles?
Concernant l’alternance, comment ne pas vous approuver ?
Terre de Haut la Maquerelle…http://lacourdesbraves.over-blog.com/article-le-fait-du-prince-municipal-111810362.html
Puisque, semble t-il, les lois républicaines, en dernier recours « réglementaire », ne permettent pas de rendre une justice impartiale dès lors qu’elles remettent en cause certaines institutions au pouvoir ou ceux qui se tiennent les coudes à leur tête, quels sont alors les recours et actions possibles et efficaces pour les communs des mortels, isolé ou groupés en associations, syndicats(etc), lorsque des abus sont perpétrés par ceux là même qui sont mandatés pour les éviter ?
Lorsque que le bien public, l’intérêt collectif est détourné pour le profit exclusif de quelques uns au dépends de tous, quelle attitude adopter individuellement et collectivement pour changer cet état de fait ?
Afin de réfléchir à cette question cruciale et de trouver des pistes de réponses (parfois radicales), je propose aux lecteurs de ce blog la découverte de l’ouvrage de John Lamb Lash , La chasse aux prédateurs est ouverte !: plaidoyer pour la rage, l’insoumission aux autorités et la neutralisation des psychopathes déments et inhumains » (résumé plus loin) recueil d’articles publiés d’abord sur le net ( voir liens en fin d’article) et dernièrement édité en version papier.
Ce qui ressort pour moi de cette lecture et méditation tient en en ces quelques points forts :
• informer et éduquer les populations
• Identifier, démasquer les croyances et les mythes toxiques qui donnent l’illusion de légitimité à l’auto-asservissement des populations et à la domination d’une pseudo élite autoproclamée
• Évaluer les limites de la non-violence et reconnaitre l’inefficacité de la compassion face à la démence des psychopathes ivres de pouvoir.
• Contre-violence au service de la paix
Laissant le lecteur découvrir par lui-même toutes les analyses et développements de l’auteur ( dont certains parfois discutables mais toujours surprenants) , Je m’attarderais à paraphraser le premier point largement analysé par John Lash : Informer et éduquer
Des organes de libre expression tel ce présent blog et tel que le fut en son temps le périodique « l’Iguane » pour notre archipel sont fondamentaux pour informer et , plus justement, impulser une auto-éducation pour chacun, inciter à l’examen de conscience et à la réflexion éthique, citoyenne et politique. Car au final, seuls des individus en pleine conscience peuvent résister à la manipulation et à la domination et, par prolongement retrouver leur intégrité, dignité et liberté.
En effet, il ressort que ce que redoutent le plus les « abuseurs publics » est d’être démasqués ; que leur logique, leur éthique dévoyée, leurs combines et arrangements soient dévoilés. S’ils feignent apparemment le mépris et l’indifférence pour ceux qui les mettent à jour, ils enragent secrètement d’être ainsi « reconnus » car ils savent que leur pouvoir ne tient que par la dissimulation et la complicité inconsciente des ignorants. Une fois leur jeu présenté au grand jour, ils sont désarmés et leur dernière et pathétique défense est le déni qui ne tient finalement pas grâce à la preuve des faits établis, même s’ils se protègent derrière la complexité de l’arsenal juridique et sa lenteur , avec la complicité d‘avocats et de juristes sans scrupules (pour ne pas dire sans éthique) : nous le savons, ces derniers sont des alliés de poids car la pourriture des situations et la guerre de l’usure est une arme dont les « abuseurs » uses et abusent : ils s’en donnent d’ailleurs les moyens en puisant dans les caisses publiques !.
Aussi attention, car c’est ensuite l’intimidation et l’attaque qui est leur ultime recours pour garder leur statut de dominateur. L’intimidation est multiforme, y compris via l’occultisme de bas étage et la magie noire. Ces pratiques qui enrichissent nombres de charlatans bien avisés en affaire, sont, comme on le sait, copieusement utilisée par toutes les mauviettes et les frustrés, par tous les petits chefs mal aimés ou mal baisés ou baisant mal, par des personnes bien malheureuses qui souhaitent que les autres le soient plus qu’eux et y mettent toute leur énergie !
Piètre consolation pour les victimes du terrorisme mafieux, l’on sait que la bête est mortellement blessée ou se sent en grave péril lorsqu’elle à recours à ce type de procédés : intimidation et attaques juridiques, harcèlement moral jusqu’à porter atteinte aux biens et directement à l’intégrité physique de ceux qui les dévoilent.
A l’heure des révélations sur les tragiques évènements en Syrie, l’on peut penser que les faits horribles rapportés ne sont pas près d’arriver dans notre état de « droit » et à plus forte raison dans notre petite commune « paradisiaque ». Pourtant, séquestration, torture et actes de barbarie ont été perpétrés dans notre bel archipel et le secret fini toujours par être levé (ce temps du bagne de l’îlet à cabri est il vraiment révolu ?).
Pour terminer cette chronique, un mot bref pour ceux qui ne se sentent pas concernés par ce qu’ils appellent « la politique » et qui voudrait, légitimement, vivre tranquillement, en paix avec leurs semblables et ne pas se soucier des tribulations passionnelles qu’elle engendre: Qu’on le veuille ou non, lorsque nous faisons partie d’une collectivité, nos actes et nos engagements s’inscrivent dans la « vie de la cité » (étymologie de « politique »). « La politique, ce n’est pas pour qui on vote, c’est comment on vit » dit-on, réfléchissons à cela. Tous ce que nous faisons nous implique. Il importe par ailleurs de ne pas faire l’autruche sous prétexte de ne pas faire de « politique ». Cette attitude est le pain béni de tous les « abuseurs » qui profitent de la voie laissée libre à leur fantaisie néfaste. Ne pas voir, ne pas vouloir voir pour vivre tranquille, c’est reculer l’échéance de la barbarie et non l’éradiquer. Être informé, s’auto éduquer à « voir » les mécanismes du pouvoir de la manipulation, c’est déjà la désamorcer et impulser son contraire : LA RESPONSABILITE .
Ne laissons pas croire aux abuseurs qu’ils peuvent continuer leur manigances indéfiniment, montrons leurs que nous savons. C’est la première et sans doute la plus puissante arme-attitude que nous pouvons opposer.
A propos de l’auteur de l’ouvrage chroniqué (source Wikipedia):
John Lamb Lash, né en 1945 dans le Maine aux États-Unis, est un auteur américain et un universitaire en mythologie comparée. Décrit comme le véritable successeur du mythologue américain Joseph Campbell, John enseigne la mythologie, le gnosticisme, les mystères pré-chrétiens. Il a voyagé à travers le monde et a vécu au Japon, au Royaume-Uni, en Grèce, en Norvège, en France, en Espagne et en Belgique1.
Traduction de ces articles et essais http://www.liberterre.fr/
Commander le livre en ligne : http://www.liberterre.fr/boutic/bou_list.cgi?codefam=ouv
Pour explorer le point crucial du décryptage et désamorçage de nos croyances toxiques lire du même auteur : « Not in his Image » traduit en français sous le titre : « La passion de la terre »
Résumé du livre (dos de couverture) :
« La chasse aux prédateurs est ouverte ! Plaidoyer pour la rage, l’insoumission aux autorités et la neutralisation des psychopathes déments et inhumains »,
Auteur: John Lash. Traduction de Dominique Guillet. Editions La Voix des Semences. Volume 4 de la Collection Liberterre. 356 pages.
Les perpétrateurs du mal social œuvrent à l’encontre de l’espèce humaine et de l’unité symbiotique de la vie planétaire. Avec leur scénario de fin de partie, qui est en train d’émerger dans le monde entier, ils conspirent en toute démence pour décimer la race humaine. L’eugénisme est leur signature, la bureaucratie est leur couverture. Dans leur démence, ils se considèrent comme une race spéciale jouissant du privilège d’asservir l’humanité ou de l’annihiler, en fonction de leur programme du jour.
Ceux qui croient pouvoir contrôler le monde ne sont pas même capables de se contrôler eux-mêmes. Ceux qui répandent la terreur au travers de la mystification du terrorisme vivent dans un état de peur perpétuelle. Ils requièrent des mesures élaborées de protection et de secrets afin de perdurer dans leurs fantaisies psychotiques de domination. Ce sont des mauviettes qui ne tiennent pas debout, dans le sens moral du terme. Ils ne possèdent aucune puissance autonome mais ils doivent s’en remettre à des réseaux de soutien et de complicité. Ils acquièrent leur pouvoir du consentement passif des gens qui ne sont pas assez avisés pour percer au grand jour leur petit jeu. Ils ont toute liberté de s’attaquer à leurs congénères tant qu’il n’existe pas assez d’êtres humains qui ont les tripes de les pourchasser…
… L’amour ne possède aucune force de persuasion sur les êtres humains pervers et déments qui ne cherchent qu’à nuire, qu’à orchestrer le mal social et qu’à s’attaquer aux membres de leur propre espèce. Pris dans une démence létale et terminale, ils se retournent contre l’espèce et y projettent leur monstrueuse infatuation de supériorité et même de divinité. Ils cherchent à détruire l’humanité physiquement afin qu’il n’en reste rien qui puisse leur démontrer l’absence d’humanité en eux-mêmes. L’amour ne peut rien faire pour de telles personnes. Il ne peut pas les atteindre ou les inspirer ou les convertir magiquement en personnes plus nobles. La contre-violence est la manière de les éliminer. Toute société qui ne peut pas détecter et éliminer de tels perpétrateurs, et de tels prédateurs, est condamnée à disparaître de par sa propre faiblesse morale…
… Quelle est la proie, sélectionnée par la Nature, de l’espèce humaine? Réponse: nous sommes l’unique animal qui puisse pourchasser n’importe quelle autre espèce mais nous n’avons pas de proie naturellement sélectionnée. C’est ce qui nous rend différents de toute autre espèce: pas supérieurs, mais différents, exceptionnels d’une certaine manière. Cela rend compte également de la perversion bizarre par laquelle des êtres humains considèrent d’autres êtres humains comme leur proie. La prédation intra-spécifique implique une proie de substitution. Les peuples deviennent la proie de quelques individus qui se retournent contre leur propre espèce plutôt que de se détruire eux-mêmes. Ces prédateurs intra-spécifiques substituent d’autres êtres humains pour la proie de leurs propres impulsions meurtrières, plutôt que de laisser ces impulsions les consumer eux-mêmes. Dans un certain sens, ils se servent de l’humanité comme d’une offrande sacrificielle à leur propre démence. Cependant, ils sont sous l’emprise de la phase terminale de leur démence auto-destructrice…
Relativement au déficit communal, et aux économies possibles à réaliser, un élément nouveau, provenant de source sûre, nous apprend que c’est la commune de Terre-de-Haut qui règlerait les factures EDF des deux DAB (Distributeurs Automatiques de Billets) installés dans le bourg : un à proximité de la mairie, l’autre au ponton du Mouillage.
Avant l’arrivée du maire actuel, le DAB existant alors, propriété du Crédit Agricole, était pourvu de son propre compteur et la banque réglait ses factures d’électricité, indépendamment de la mairie. Depuis 2002, le Crédit Agricole de Guadeloupe ayant été prié de faire ses valises, une nouvelle banque privée s’est vue autorisée à installer les siens…. mais branchés, semble-t-il, sur le compteur de la commune. Ce sont donc les contribuables de Terre-de-Haut, via le budget communal, qui supporteraient la charge financière d’électricité de cette banque.
Le calcul réalisé par un ex-agent EDF, fait apparaître qu’en partant des valeurs les plus basses, en 11 ans la commune aurait déboursé pour cette banque privée pas moins de 71 095 €, en consommation électrique, sachant que ces DAB sont climatisés 24H/24.
Nous prenons cette information avec toutes les précautions d’usage, mais si elle s’avérait juste, c’est une économie de plus de 70 000 euros que la collectivité de Terre-de-Haut aurait pu réaliser. La question se pose néanmoins de savoir s’il est normal que ce soit la commune qui règle les factures EDF d’une entreprise privée.
On peut parler aussi du boulevard molinié, anse rodrigue, sur-éclairé, poteaux trop près les uns des autres, éclairage à la « versailles » qui va jusqu’au « château » du roi avec 2 réverbères rescapés du plan d’eau, branchés sur les poteaux publics, pour « illuminer » le portail. Tous ces éclairages, plan d’eau, boulevard, terrain de sport, éclairés de 18h à 6h (environ) on peut là aussi faire des économies. De toute façon il y a une telle gabegie dans cette mairie qu’un petit peu de réflexion nous fera gagner quelque argent: les petits ruisseaux font les grandes rivières !
Bonjour , refaire les routes dans un état minable comme le maire et toute sa famille qui détiennent la mairie affreuse ile ou les passes droits sont évident on n’a pas envie de venir ici tout est pourri