RFO télé l’a révélé dans son émission d’information du vendredi 26 juillet : suite aux prélèvements et analyses effectués par les services de l’ARS (Agence Régionale de Santé), la qualité des eaux de baignade de la plage de l’Anse à Gillot à Terre-de-Haut laisserait fortement à désirer. Elle serait même la plage la plus polluée de l’archipel.
Rien d’étonnant à cela lorsqu’on sait que cette plage est située à proximité de la plate-forme de conditionnement des ordures ménagères et autres déchets. De plus, par temps de pluie, l’engorgement des canalisations collectives qui longent le site provoque le soulèvement des regards des égouts dont les effluents ruissellent régulièrement jusqu’à la plage, auxquels il faut ajouter les eaux de nettoyage de la benne à ordure qui vont directement dans la mer.
Située de l’autre côté du quai de stockage et de la mise en bennes des déchets, la plage artificielle qui a fait l’objet d’un précédent article n’est sans doute pas mieux lotie. Défigurée par la présence en son milieu d’une fosse septique, nettement visible depuis qu’une grande partie du sable s’est retirée, la qualité de ses eaux ne devrait pas être meilleure que celles de l’Anse à Gillot. D’où les démangeaisons et rougeurs signalées par les baigneurs.
Selon les responsables de l’ARS, d’autres analyses sont en cours qui permettront de déterminer rapidement le degré de salubrité des autres plages de la Guadeloupe et des Saintes.
En attendant la publication de ces analyses, outre ces deux anses qu’il est fortement déconseillé de fréquenter actuellement, il vaut mieux en règle générale s’abstenir de se baigner dans les eaux du bourg après la pluie, de nombreux caniveaux y drainent de multiples bactéries pas toujours inoffensives, dont le redoutable staphylocoque détecté à plusieurs reprises à proximité du plan d’eau de Petite Anse.
Ces précautions prises, il ne reste pas moins que Terre-de-Haut offre aux visiteurs une large palette de plages parfaitement saines aux eaux cristallines et revigorantes que tout un chacun peut fréquenter sans crainte, pour son plaisir et son bien-être.
Citons, entre autres, celles du Pain de Sucre, de Rodrigue, de Pompierre, de Crawen… et, pour ceux qui disposent d’une embarcation, celles de l’îlet à cabris. Car venir aux Saintes sans profiter en toute sécurité de la mer et de ses bienfaits serait une hérésie !..
Raymond Joyeux
Cette année c’est la plage de l’Anse Mire qui est pointée du doigt par l’ARS. La mairie devrait afficher les résultats d’analyse de l’eau sur chaque plage comme la loi le demande, mais ce n’est pas fait. 4 ans après cet article, il y a toujours des débordements de tout à l’égout au niveau de la plate-forme. Une pompe et un tuyau de petit diamètre ont été mis en place, car la canalisation est bouchée en attendant que des travaux soient faits pour remettre une canalisation propre à cet endroit.
Cher Igor, j’ai eu connaissance comme vous des analyses de l’ARS concernant L’Anse Mire. J’en ai été très étonné car je pensais qu’avec ses eaux cristallines et profondes cette plage était exempte de pollution. Auriez-vous une idée de l’origine de cette pollution ? Les années passées, outre bien entendu la plage de l’Anse à Gillot, c’était Pompierre, avant les Sargasses, qui était impropre à la baignade. Selon l’ARS, les pluies auraient drainé à la mer des résidus d’excréments des vaches et autres animaux et cabris paissant en amont dans les mornes. Je ne doute pas du sérieux des analyses de l’ARS mais je m’étonne que rien ne soit mentionné pour d’autres plages saintoises du bourg dont la pureté des eaux est, à mon avis, plus que douteuse…
Bonjour Monsieur Joyeux,
je retrouve aujourd’hui les anciens articles de votre blog.
Que du bonheur, mais certains m’interpellent à l’image de celui-ci.
qu’en est-il aujourd’hui ?
Cette plage est-elle toujours aussi polluée, a-telle battu son propre record ?
Que dit l’ARS.
Au plaisir de vous lire et relire.
Charlotte