J’ai le plaisir de vous annoncer la publication chez CaraïbÉditions de mon récit autobiographique Fragments d’une enfance saintoise.
Publié pour la première fois en 2009 à compte d’auteur, sous l’égide de l’Association Les Ateliers de la Lucarne, ce récit qui fait l’objet d’une postface de Mme Scarlett JÉSUS, IPR de lettres honoraire, a été à maintes reprises étudié dans diverses classes des écoles et collèges de Guadeloupe et des Saintes. Présenté sous une nouvelle couverture réalisée par Alain Joyeux, cet ouvrage – (format 20 x 13 – 208 pages) – est disponible en librairie, aussi bien aux DFA qu’en Métropole, depuis le 25 juillet de cette année 2020. Il a été enrichi de plusieurs chapitres et est vendu 11 € 75 (prix métropole).
Présentation du récit telle qu’elle figure en 4ème de couverture
Nous sommes en 1947. À la suite du décès de son grand-père et d’une blessure au pied provoquée par un hameçon, le narrateur, petit Saintois passablement turbulent, âgé de 4 ans, entre à l’école payée. De cette année-là, jusqu’à la veille de son admission au collège, six ans plus tard, en Guadeloupe « continentale », c’est l’itinéraire d’un enfant des îles des années 50 que relate ce récit de Raymond Joyeux. Les faits et anecdotes évoqués, dans leur réalisme parfois cru, mais non sans humour et poésie, nous plongent dans une atmosphère qui porte l’empreinte d’une époque où, par-delà le caractère contestable de certaines pratiques pédagogiques, le concept d’une éducation partagée entre école et famille avait un sens et une réalité. Quels sentiments éprouve ce jeune garçon au cours mouvementé de sa scolarité primaire, et surtout comment réagit-il à la perspective de devoir bientôt quitter sa famille pour la première fois ? L’amour qu’il porte à son île et sa vie de totale liberté suffiront-ils à atténuer son appréhension de se retrouver seul dans un monde nouveau, et peut-être hostile, qu’il s’apprête à affronter ? C’est tout l’enjeu de cet attachant récit qui met en œuvre les classiques contraintes de l’autobiographie.
Publié par Raymond Joyeux
le 10 septembre 2020
PS : L’auteur rappelle que ce récit entre dans le cadre des thèmes de l’enfance, de l’école et de l’autobiographie. Il peut donc faire l’objet d’une étude suivie aussi bien dans les classes du primaire que des collèges. Un livret pédagogique est offert à tous les professeurs désirant le faire lire et étudier à leurs élèves. Il précise qu’à la demande des enseignants de Guadeloupe, il est disponible pour rencontrer les élèves dès la fin novembre 2020 et participer au besoin à une sortie pédagogique à Terre-de-Haut sur les lieux du récit.
Pour toutes informations, contacter Raymond Joyeux à l’adresse mail suivante :
raymondjoyeux@yahoo.fr
… Envolées les tourterelles …!
Bonjour Raymond,
Sincères Félicitations! Quelle bonne nouvelle en ce jeudi matin! Heureuse et impatiente de découvrir cet ouvrage, qui d’ores et déjà me semble être exceptionnel ! Bises à très bientôt ! Famille Jules Lyonel
Envoyé de mon iPhone
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Merci Nora. Bisous à toute la famille et encore mes encouragements et félicitations à notre champion..
Bonjour Raymond. Est-ce que l’on peut trouver ton livre en métropole. Merci Tout mon salut fraternel à toute la famille Jackie Envoyé depuis mon smartphone Samsung Galaxy.
Bonjour Jackie. Oui, on le trouve normalement dans toutes les librairies, en Métropole comme aux Antilles. S’ils ne l’ont pas, ils peuvent le commander et l’avoir rapidement. Merci pour ton envoi. Cela me fait plaisir de te lire. Mon salut également à ta famille. Il y a un passage où je parle de ta mère et des cadeaux qu’elle nous faisait. À bientôt.
Bonjour
Félicitations ! Aucun point de vente au Saintes ?
Bonsoir Catherine. J’ai signalé à l’éditeur L’office du Tourisme de Terre-de-Haut et le Fort Napoléon comme points de vente possibles aux Saintes. J’ignore si cela a été fait. Vous pouvez vous renseigner auprès de ces deux établissements. Merci en tout cas pour votre intérêt.
Merci ! Je pense que l’Office du tourisme n’a plus le droit de commercialiser quoique ce soit pour l’instant (je me suis renseignée très récemment pour un livre en vitrine et ce qui m’a été répondu), je vais tenter le Fort Napoléon !
Cette réédition est une très bonne nouvelle. Tous les jeunes garçons d’aujourd’hui et d’hier s’y retrouveront avec grand plaisir, particulièrement ceux qui connaissent bien Terre-de-Haut. Il y a un peu de « guerre des boutons » dans ce récit savoureux ! J’ai la chance d’avoir un exemplaire de l’édition 2008 autographié par l’auteur. Il deviendra bientôt une pièce de collection prisée !
À sa relecture, on mesure l’ampleur des changements qui se sont produits à TdH en quelques décennies. Le « Pré Cassin » et le « En-Fonds » où venait s’aventurer le jeune Raymond étaient encore au début des années 1990 un amoncellement inextricable de broussailles et de gommiers, un royaume merveilleux pour les enfants. Il a été presqu’entièrement remplacé par des lotissements. Et les « lolos » sont devenus des supermarchés. Il faut maintenant s’enfoncer plus profondément dans l’île pour retrouver le royaume, aller jusqu’à Terre de Bas pour revoir la « colombe rouviolette » (j’ignore le nom en créole).
Une suggestion pour la nouvelle équipe de la mairie : installer des petites plaques identifiant et expliquant les lieux du livre (« ancienne école primaire », « En-Fonds », etc), comme celles qu’on peut lire sur les murs de Paris (« Ici Molière avait son théâtre»).
Petit détail : à l’époque du livre, les classes s’appelaient 11ième, 10ième, etc, pas encore CP, CM.
Bonjour Michel. Un grand merci pour ton précieux commentaire et tes précisions concernant la dénomination ancienne des classes du primaire. C’est vrai que j’ai souvenir qu’en Guadeloupe (continentale) aussi on utilisait autrefois cette nomenclature. Mais pas aux Saintes. À l’époque du livre (47-53), c’étaient bien CP, CE, CM et Classe de fin d’études qu’on employait. J’ignore si les termes de 11ème, 10ème… 7ème existent encore en France pour désigner ces classes, car si ce n’est pas le cas et qu’on soit revenu aux CP, CE etc, pour une fois, nous avions aux Saintes de l’avance sur la Guadeloupe et la France !
Un p’tit coucou et une mise au point d’une ancienne instit. En France existait déjà, pendant la guerre, la nomenclature CP, CE, CM, à l’école primaire. Cependant, à Cannes, les classes du lycée Carnot commençaient à la 11ème pour le cycle primaire et s’arrêtaient à la Terminale pour le secondaire. Alors ???
En 1947 en métropole, après l’école maternelle à 3 ans, où l’on apprenait souvent déjà à lire et à écrire, on entrait vers 5-6 ans en 11ième dans ce qu’on appelait « La Grande École ». J’y suis entré en 1949.
La blouse grise y était obligatoire, la compétition entre élèves déjà féroce, À la cantine, celui qui se servait en dernier n’avait souvent plus rien à manger. On était renvoyé si on utilisait un stylo à bille plutôt qu’une plume à encre, les gauchers étaient contrariés. On devait avaler de l’huile de foie de morue. En cas de bronchite, supporter des « cataplasmes » brûlant la peau du dos.
Puis j’ai enchaîné la 10ième (je me souviens encore avoir eu « 8 ans en 8ième »), jusqu’à la 7ième en 1953. Là se trouvait le premier obstacle majeur : être accepté en 6ième, entrer au lycée, option latin jusqu’en 3ième, puis le BEPC, premier « concours » redouté, mais qui préparait aux deux bacs suivants, prépas et écoles d’ingénieur. La compétition entre élèves y devenait de plus en plus féroce (c’est moi ou c’est l’autre, il n’y a pas d’autre option). Les luttes sociales en France sont dures, on s’en rend compte avec les gilets jaunes et les nombreuses révolutions et contre-révolutions. Elles sont encore pires aux USA, en Corée, etc.
Peut-être la dureté de l’école nous prépare-t-elle à cette réalité sociale, à ces possibilités d’ascension ou de régression personnelle, ou bien écrase-t-elle déjà les plus faibles ?
Pour en revenir à la dénomination de 11ième à 7ième à l’école primaire, celle-ci semble donc être restée en place au moins jusqu’en 1954 en métropole, avant d’être totalement remplacée par les CP, CM, peut-être en 1959 avec la loi Debré ?
Concernant mon oiseau de Terre de Bas (la colombe rouviolette), j’ai trouvé son nom en créole de Guadeloupe : la « perdrix rouge » mâle.
En métropole (Bordeaux), années 50, on ne disait pas CP, CE, CM. On disait tout simplement Cours préparatoire, Cours élémentaire 1ère année et 2ème année, Cours moyen 1ère année et 2ème année. Mais on disait aussi toujours 11ème, 10ème, 9ème, 8ème, 7ème. Et pour ceux qui n’entraient pas en 6ème au lycée ou au collège (car le premier cycle du secondaire n’était pas réservé aux collèges), il y avait le « Cours complémentaire » 1ère et 2ème années pour ceux qui passaient le ‘Certificat’ (d’études primaires).
Vous avez les amitiés d’un petit-fils et fils de Saintois qui fit ses études et trois enfants à Bordeaux de 1935 à 1950.
Un grand merci Gilles pour votre commentaire et vos amitiés. Je n’ai pas le plaisir de vous connaître mais je sais que les Samson sont une des plus grandes familles de Terre-de-Haut et j’en connais beaucoup au pays qui sont mes amis. Cordialement.
Merci d’avoir répondu. J’ai commandé vos Fragments d’enfance Saintoise à la FNAC et ils n’en ont plus que 2 ! Il me tarde de le recevoir.
Vous connaissez peut-être mes cousines Christine, Joëlle et Marysia Molinié.
Oui, Gilles, je connais très bien la famille que vous évoquez et vois parfaitement où elle habitait à Terre-de-Haut. Le père, Jojo Molinié, était garde-champêtre sous la mandature de Théodore Samson. C’était lui qui informait les habitants des événements communaux et annonçait la venue des cyclones. Christine, l’aînée, doit être à peu près de ma génération et peut-être même étions-nous dans la même classe au primaire. Elle a épousé un de ces jeunes militaires venues travailler à la construction de l’aérodrome en 64 ou 65, et a publié un recueil de poèmes dont je dois posséder un exemplaire. Je pense qu’elle était institutrice. Je vois très bien son visage et celui de Joëlle. Je connais moins Marysia. Merci pour votre confiance et agréable journée à vous. Cordialement.
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