L’eau aux Saintes : un épineux problème aujourd’hui résolu ?..
Le jeudi 23 novembre à 13 heures, une rupture de canalisation à Trois-Rivières a privé d’eau Terre-de-Haut et Terre-de-Bas pendant deux jours. Maintenant que la distribution a été rétablie, nous avons jugé bon de publier à votre intention cette chronique parue en décembre 2013, retraçant l’évolution de l’alimentation en eau de notre archipel. Si nous avons ajouté un point d’interrogation au titre initial, c’est pour signifier que nous sommes à la merci d’un incident identique à n’importe quel moment et que le problème n’est pas aussi définitivement résolu qu’il y paraît. D’autant que nous sommes tributaires de la petite guerre politique que se livrent à nos dépens la CASBT dirigée par Mme Michaux-Chevry et le Conseil Général de la Guadeloupe en la personne de Madame Borel-Lincertin. À preuve cette dernière publication de Terre-de-Haut Indiscrétion qui nous apprend que c’est sur l’intervention de Mme Borel que la réparation a pu être réalisée, la présidente de la CASBT refusant de la prendre en charge !..
Chassés par le manque d’eau
L’histoire nous apprend que les premiers colons qui abordèrent les côtes saintoises en 1648 durent abandonner rapidement l’archipel à cause du manque d’eau. « Il n’y a qu’une chose désagréable dans ces Isles, écrit Jean-Baptiste Labat, c’est le défaut d’eau douce. »Ces colons revinrent cependant quelques années plus tard, en 1652, et s’y installèrent définitivement, ayant sans doute trouvé un moyen quelconque (que les archives ne précisent pas), pour récupérer et conserver le précieux liquide.
Réservoirs militaires et communaux
Par la suite, nous savons que lorsque s’édifièrent les fortifications et bâtiments militaires (entre 1809 et 1870), les constructeurs prirent soin de doter la plupart d’entre eux d’immenses citernes, dont certaines souterraines, capables de fournir aux garnisons et à la population de l’époque un approvisionnement régulier en eau. Selon un document manuscrit authentifié en ma possession, voici la liste, le lieu, la date de construction et la contenance de ces citernes :
Si l’on excepte le réservoir souterrain du Fort Napoléon, la plupart de ces citernes sont aujourd’hui abandonnées ou comblées et certaines d’entre elles totalement détruites. Une réhabili-tation des édifices existants, outre la préservation d’un patrimoine excep-tionnel, serait un hommage rendu à l’histoire et au passé de notre île.
Puis, au fur et à mesure que se cons-truisirent les édifices publics : église, mairie, écoles, se sont édifiées simultanément des citernes com-munales gérées par les autorités et assurant en saison de sécheresse des ressources complémentaires.
Jarres, fûts et citernes privées
Parallèlement à cet effort public, les particuliers se mirent à constituer leurs réserves personnelles en installant des gouttières autour du toit de leurs maisons pour alimenter jarres et fûts, au contenu éphémère, en attendant d’avoir les moyens de construire des citernes en dur. Certains avaient creusé dans leur cour ou leurs « terres », des puits ou mares pour subvenir aux besoins en eau du bétail, et éventuellement s’en servir pour le ménage, la vaisselle ou la lessive. La commune elle-même possédait une mare au Marigot, qui existe encore et autour de laquelle se sont affairées pendant des décennies, des générations de femmes saintoises transformées en lavan-dières… quand elles ne se rendaient pas à l’îlet à cabris par canots entiers.
La mare du Marigot
Située au pied des Mornes du même nom et ancrée dans la mémoire collective des Saintois, la Mare du Marigot est régulièrement alimentée par les eaux de ruissellement. Plusieurs fois comblée de terres charriées lors de pluies abondantes, elle a été souvent désensablée, réaménagée et une partie de ses berges renforcée en dur, ce qui a altéré quelque peu son caractère naturel et modifié certainement son biotope originel.
L’Étang Bélénus
Avec la mare du Marigot, le plan d’eau douce le plus célèbre de Terre-de-Haut reste sans conteste l’Étang Bélénus aujourd’hui disparu. Cet étang, peu profond, mais très étendu, situé à l’entrée de la plage de Grand’Anse, constituait un élément exceptionnel et unique du biotope saintois par la présence en ses eaux et aux abords d’espèces animales et végétales d’une extraordinaire variété. Comblé en 1966 par les militaires du SMA (Service Militaire Adapté), à l’occasion des travaux de l’aérodrome, sa disparition prive Terre-de-Haut non seulement d’une appréciable et naturelle réserve d’eau douce, mais d’un patrimoine écologique et paysager irremplaçable.
Les pompes-fontaines de Théodore Samson
Les plus anciens doivent s’en souvenir : lorsque les carêmes étaient particulièrement rigoureux, tout ce qui vivait aux Saintes, hommes, animaux, végétaux, ressentait douloureusement les effets du manque d’eau. C’est pour cette raison que la municipalité de Théodore SAMSON, dans les années 50, ordonna des forages pour tenter de faire monter l’eau du sous-sol. Des fontaines, actionnées par une pompe à bras, furent installées aux endroits stratégiques de l’île, (carrefour de la mairie, de la Poste, des écoles…), permettant à la population de venir s’approvisionner facilement. Ce fut la première tentative « scientifique » de résolution du problème de l’eau toujours crucial à Terre-de-Haut. Malheureusement, si l’idée était bonne et la technique relativement au point pour l’époque, la proximité de la nappe sous-marine, rendant l’eau saumâtre, donc inutilisable, fit échouer le projet et les pompes qui fonctionnèrent un certain temps, finirent par s’oxyder et disparurent l’une après l’autre.
Les interventions de la Marine nationale
Au cours de la période 1960-1975, sous les municipalités successives de Georges AZINCOURT, d’Eugène SAMSON et de René GERMAIN, la Marine nationale est intervenue à maintes reprises pour alimenter les Saintes en eau potable. Des navires citernes qui faisaient le plein en Guadeloupe venaient régulièrement en période de dure sécheresse remplir la citerne ronde de la mairie, obligeant malgré tout, sous la surveillance étroite du garde-champêtre Virgile Cloris, à un rationnement de la population. Rationnement qui suscitait, pour autant que je m’en souvienne, de mémorables bousculades, contestations, altercations et « babillages » aux heures de distribution…
Une technique d’évaporation irréalisable
À la fin des années 60, le conseil municipal sous la conduite d’Eugène Samson, se pencha sérieusement sur une technique, capable, pensait-on, de solutionner définitivement le problème récurrent de l’eau aux Saintes : un procédé d’évaporation-récupération dont une maquette expérimentale resta un certain temps installée en plein soleil devant la mairie de Terre-de-Haut. Difficilement réalisable à grande échelle, le projet resta à l’état de maquette et c’est une municipalité nouvelle élue en 1971 et dirigée par le Docteur René GERMAIN qui entreprit les travaux d’installation d’une usine de dessalinisation de l’eau de mer.
La dessalinisation ou dessalement de l’eau de mer
Cette technique révolutionnaire à l’époque, qui avait fait ses preuves en Israël, semblait être en effet, en dépit de son coût élevé, la solution de l’avenir. Une première unité de dessalement fut installée en plein bourg, dans le bâtiment désaffecté de l’ancien groupe électrogène. Les conduites d’alimentation de l’usine amenaient l’eau de mer directement de la rade, pompée à quelques encablures au large du débarcadère. Outre les risques de pollution et le bruit occasionné par le fonctionnement des appareils, cette unité de production à faible débit ne servit au début qu’à alimenter les citernes communales, en attendant que se construisent, aux flancs du Chameau et du Morne Mire, les châteaux-d’eau et, dans le bourg, les canalisations urbaines pour le branchement des particuliers.
Lorsque, après plus de dix longues années de travaux particulièrement incommo-dants, furent achevées et rendues opérationnelles ces importantes et coûteuses réalisations : (trois réser-voirs en béton d’une capacité totale de 2650 M3, et une grande partie du réseau urbain de canalisations souterraines), il fallut penser à réformer la petite usine du bourg devenue obsolète. La commune disposant d’un vaste emplacement à Morel, c’est l’UCDEM (Unité Caribéenne de Dessalement de l’Eau de Mer), une société spécialisée basée à Saint-Martin, qui se chargea de l’implantation de deux unités performantes de production d’eau douce, d’un débit quotidien de 90 M3. Mises en service en 1985, elles étaient appelées à assurer désormais à la population une alimentation régulière en eau, à condition qu’elle y mette le prix : jusqu’à 60 F le M3, soit l’équivalent de 9€ 15 actuels. La distribution, gérée par un Syndicat communal des eaux, sous la houlette de la mairie, devint vite objet de pression électoraliste, les autorités municipales détenant seules le droit régalien de raccordement ou non des particuliers.
Vers la solution définitive
Alors qu’il semblait qu’avec cette nouvelle usine le problème de l’eau aux Saintes serait définitivement résolu, des pannes à répétition et des incidents techniques, (mauvais dosage entre autres des apports en sels minéraux), intervenant en pleine sécheresse, causèrent de sérieux inconvénients aux particuliers et aux hôteliers. Il s’est alors avéré que la fiabilité des installations et de leur mise en œuvre était loin d’être assurée à 100%. Incidents auxquels était venu se greffer un grave contentieux financier entre le Syndicat des eaux et l’UCDEM, laissant les Saintois à la merci d’une pénurie généralisée.
C’est alors que les autorités départementales décidèrent de prendre les choses en mains. À l’instar de la Désirade qui venait d’être reliée en eau à la Guadeloupe par des canalisations sous-marines, le Conseil Général entreprit de rassembler les moyens financiers, techniques et humains susceptibles de régler le problème des Saintes une fois pour toutes.
Ce ne sont pas moins de 100 Millions de Francs (l’équivalent de 15 Millions d’Euros) qui allaient être consacrés à la mise en œuvre d’un gigantesque chantier, présenté comme une première mondiale en ce domaine. Une canalisation flexible de 14 kilomètres en continu, réalisée au Danemark et posée entre deux eaux, à des profondeurs atteignant parfois 320 mètres, par une barge spécialisée venue directement de Scandinavie, amènera désormais l’eau aux Saintes depuis la Guadeloupe.
Débutés en septembre 1993, les travaux s’achèveront en février 1994 et c’est le Président du Conseil Général, M. Dominique Larifla, qui inaugura le 15 août de la même année cette liaison vitale des communes sain-toises avec la grande île, mettant définitivement, pour de bon cette fois, il faut l’espérer, un point final aux tracasseries de nos popu-lations, privées naturelle-ment sur leur sol de rivières et de sources, leur permettant d’assurer leur autonomie en eau douce, élément indispensable à toute vie sur la planète. Élément rare, précieux et fragile qu’il nous incombe de préserver et d’économiser… en songeant aux efforts constants consentis par nos prédécesseurs pour nous rendre pratiques et sûres aujourd’hui ses multiples et vitales utilisations.
Raymond Joyeux
Les photos du chantier m’ont été aimablement communiquées à l’époque
par un responsable du projet.
Comme toujours, les dossiers sur le patrimoine local présentés sur ce blog ( le lambi, le tourment s d’amour…) sont d’un immense intérêt pour ceux qui aiment notre petit pays. Ce dossier sur l’eau est à la hauteur des précédents. La précision des informations ainsi que la rigueur du traitement, les documents iconographiques (souvent des images inédites ou rares), font de cette chronique un véritable travail d’historien et de journalisme tout en incluant des souvenirs personnels, précieux témoignages, qui nous rendent les description particulièrement vivantes : les « mémorables bousculades, contestations, altercations et « babillages » aux heures de distribution » mettent du piment dans ce qui aurait seulement pu être un simple inventaire de faits et de dates.
Ce dossier insiste sur l’espoir de résoudre cette question essentielle de l’eau sur l’île. Cet espoir est à chaque fois la motivation de nouvelles installations, un véritable feuilleton sur plusieurs générations !
Au final l’approvisionnement par tuyaux sous marin est présenté comme « la solution définitive » . Vu la récurrence du problème depuis les premiers colons il m’aurait semblé plus prudent d’y ajouter un point d’interrogation : l’abduction sous marine depuis la Guadeloupe est-elle vraiment l’épilogue de cette histoire d’eau ?… En effet il paraît hasardeux de faire une confiance absolue sur le long terme à une canalisation sous marine, fut-elle d’une technologie avancée, fiable et solide. Certaines rumeurs parlent de fuites considérables … est-ce vrai ? En tout cas, lorsque l’on prend conscience de la force des éléments, il est tout à fait possible que cette conduite se rompe un jour ou l’autre suite a des mouvements de mer plus fort qu’ à l’habitude. Qui est chargé de la maintenance de cette conduite ? Y aurait-il aujourd’hui dans le département les barges et technologies disponibles pour réparer rapidement en cas d’avarie ?
Les citernes du chameau et autres sont elles pleines en permanence afin de palier momentanément aux besoins en eau de la population suite à une rupture de la dite conduite sous marine ?
L’usine de Morel est elle encore en mesure de traiter l’eau ? Son bon fonctionnement est-il assuré au cas où ?
Y-a-t-il un plan B en cas de rupture de la conduite sous marine. Si oui quel est-il ?
Il semble que ce dossier, aussi excellent soit-il pour les repères historiques qu’il donne, mérite d’être complété par les réponses aux questions ci dessus.
Par ailleurs il serait intéressant d’avoir des données chiffrées sur l’évolution de la quantité d’eau consommée par la population de Terre de Haut au fil du temps. Aujourd’hui, ce confort certain d’avoir une source inépuisable au robinet doit certainement changer la donne en matière de consommation, compte tenu , non seulement du « haut débit » relatif au structures hôtelières et touristiques, mais aussi du simple changement d’habitude de tout un chacun, savourant ce bienfait inestimable d’une eau de bonne qualité à profusion. Il n’est pourtant pas si lointain, le temps, où l’on faisait sa toilette avec un couï par personne pour économiser l’eau de la citerne familiale…
D’un autre coté, les personnes bien avisées, qui ont bonne mémoire et surtout l’espace et les moyens de rénover ou de construire des citernes domestiques sont bien évidemment celle les mieux placés pour faire face à une avarie sur le réseau de distribution. Rappelons que les techniques de maçonnerie actuelle, les qualités des armatures et des ciments, certains matériaux composites, permettent la construction d’unité de stockage de l’eau de pluie anti-sismiques, sans parler des systèmes de filtrations qui sont loin de rendre obsolète le concept de la citerne domestique.
Plutôt que se reposer exclusivement sur un système externe soumis à d’éventuels aléas (la conduite sous marine), Le bon sens voudrait que la politique encouragée soit celle de l’autonomie familiale en eau, surtout aux Saintes, vu les données géo climatiques. Avoir une citerne en réserve n’empêche pas d’avoir le branchement sur le réseau actuel de distribution. Le conseil régional de la Guadeloupe a un temps « sponsorisé » les particuliers pour les inciter à recueillir les eaux de pluie. Cette politique d’aide est-elle encore d’actualité ?
Voilà pour les quelques questions.
Si l’auteur ou des lecteurs de ce blog peuvent amener des réponses…
A Noter : au registre des zones naturelles, il peut être fait mention de la fameuse « cascade » du chameau (sur l’anse Figuier) , très active certes lorsque la saison est bien arrosée, cascade qui peut couler à flot pendant quelques temps de grosses pluies, et qui garde généralement en permanence un filet d’eau même pendant le carême.
Raymond, tu n’as pas mentionné l’épisode d’un sourcier qui serait venu (dans les années 60 ?) ainsi que ses conclusions sur d’hypothétiques réserves d’eau naturelle sur notre île. Est-ce une légende ? un oubli de ta part ? Il serait intéressant de mentionner cet épisode. Qui était ce sourcier ? Qui l’a fait venir ? A t-il découvert quelque chose ?
Merci pour ce dossier qui, en tout cas, est une bonne référence pour notre histoire collective.
AJ.
Analyse et questions pertinentes quant à la viabilité à long terme du procédé, jamais à l’abri d’incidents techniques liés à l’usure des matériaux, à une défaillance imprévue de l’installation et aux aléas climato-météorologiques. Incidents qui se sont déjà d’ailleurs produits, aussi bien sur le réseau désiradien que saintois. À ma connaissance, Il a fallu à chaque fois faire intervenir une barge, du matériel et des ouvriers spécialisés qui apparemment ne sont pas basés sur place. Incidents qui n’ont cependant pas affecté de façon significative la distribution d’eau, mais c’est vrai, des fuites sous-marines, souvent importantes, sont régulièrement signalées ici ou là et leur colmatage reste à chaque fois problématique en raison même de la complexité du système et de la profondeur où « flottent » les canalisations…
J’ignore si les réservoirs de Terre-de-Haut sont toujours entretenus et opérationnels et s’ils sont programmés pour suppléer aux défaillances momentanées du réseau sous-marin. Je sais par contre que beaucoup de Saintois, peut-être un peu trop confiants, démolissent leurs citernes jugées inutiles, n’étant encouragés par aucune autorité à les conserver.
Concernant le rapport du sourcier, en réalité un radiesthésiste, c’est volontairement que je ne l’ai pas signalé, ne possédant que des informations fragmentaires. De plus, les déductions qu’il avait faites voilà 30 ans n’entraient pas à proprement parler dans le cadre d’une mission rémunérée. Je ne citerai donc pas son nom mais selon lui, des forages au flanc du Chameau permettraient d’atteindre une nappe d’eau douce très importante, à une profondeur ne dépassant pas 36 mètres, pour un débit de 5 M3 heure ; 100 M3 si on fore plus en profondeur… Selon lui également, cette nappe d’eau se situerait à l’aplomb de l’ancienne décharge municipale, ce qui laisserait planer des doutes quant à la potabilité de l’eau… Mais c’est toujours bon à savoir, pour un futur à mon sens très éloigné, mais sait-on jamais …
Merci Alain pour ta contribution, elle solde mes interrogations quant à la pérennité du cordon ombilical qui nous relie « au continent » …Les impondérables politiques , les catastrophes : il ne faudrait sous estimer aucun risque , selon moi.
Par ailleurs, il se dit qu’ un esprit hante la mare du marigot. Serait-ce celui de l’enfant Casimir BELENUS( homonyme avec celui qui fit fonction de maire)retrouvé noyé en 1832 ( source: les archives départementales) si ma mémoire est bonne.
Un plan B officiel en cas de rupture du « cordon » ? Quelle serait l’alternative programmée ? Peut-être la compagnie des eaux peut-elle répondre à cette question ?
En ballade au Chameau avec Roméo Léon, le dimanche 29 décembre, à 5 heures du matin, il m’a expliqué que le réservoir du Chameau est parfaitement opérationnel car c’est là qu’arrive l’eau de la Guadeloupe qui est répartie après modération de la pression, chez les particuliers de TDH. Les autres réservoirs, selon lui, sont laissés à l’abandon. Donc, apparemment, il n’y a pas de plan B.
Je voudrais simplement rajouter que le réservoir du fort napoléon est aussi en fonction. A eux deux rempli constitue environ a peine 48 heurs en consommation normal voir moins. il y a disons 5 années il avais fait une étude a savoir si la citerne du chameau pouvais alimenter celle de terre de bas résultat non et j’ai cru comprendre qu’il envisage un procédé pour le futur afin de relier les deux îles
Un grand merci Christian pour ton commentaire qui éclaire notre lanterne. J’ai toujours grand plaisir à te lire et toute information sur ce sujet (ou sur un autre) sera le bienvenu. Je profite pour te souhaiter, à toi, à ta famille et à tous nos lecteurs, une excellente année 2014, en attendant que je reprenne bientôt le fil de mes chroniques.
Je viens de tomber sur votre article qui est passionnant à lire et m’interpelle sur les problèmes de l’eau, qui n’est pas assuré partout…
Merci Raymond pour ces détails historiques. L’eau, problème crucial pour tout ilien probablement, et l’électricité ? Acheminement sous marin également , mais apparemment moins problématique .
En tout cas, ayant vécu MARIA , l’eau et l’électricité font parti de notre quotidien, et quand ils manquent…ça se complique, surtout l’eau, élément vital.