Grâce à l’album d’un ami, amoureux des Saintes, et grand collectionneur de cartes postales de nos îles, que nous remercions en passant, voici pour les nostalgiques des Saintes d’autrefois, quelques clichés de Terre-de-Haut avant les transformations que nous connaissons aujourd’hui. Avant surtout l’arrivée massive du tourisme.
Nous n’osons parler d’invasion, sachant que nous nous ferions taper sur les doigts, comme à l’école d’antan, par ceux qui souhaitent pour notre île un développement exponentiel de cette industrie lucrative déjà bien implantée aux Saintes. L’avenir nous dira s’ils ont raison ou non, sachant que beaucoup de stations touristiques métropolitaines et étrangères ont tendance à vouloir modérer, sinon limiter le nombre de visiteurs sur leur territoire, comme le montre le lien ci-dessous.
Une activité nécessaire, source de prospérité, difficile à canaliser
À l’évidence, le tourisme fait vivre, au bas mot, plus de la moitié de la population de Terre-de-Haut. Il est une manne indiscutable, source de profits pour nos îles, dont bénéficient à juste titre tous les secteurs qui y sont liés : transports, hôtellerie, restauration, hébergements, boutiques, bars, locations de véhicules, commerces, ventes de rue etc … Il est donc hors de question de lui tourner le dos !
Mais il est aussi, il faut le reconnaître, facteur d’inconvénients majeurs, comme, entre autres, la prolifération anarchique d’engins à moteur terrestres sur des voies non prévues pour une telle densité. Rendant journellement, principalement entre 9 à 16 heures, la circulation des piétons problématique pour ne pas dire pratiquement impossible. Et ne parlons ni des jours de vacances, petites et grandes, correspondant le plus souvent aux congés scolaires, ni des inévitables pollutions et dégradations liées au grand nombre de passants sur les mêmes lieux et sites… et parfois au non-respect des règlementations.
Loin de nous l’idée de suggérer à nos responsables une quelconque limitation en ce domaine. D’autant qu’il serait certainement très difficile, pour ne pas dire impossible, d’imaginer et de mettre en œuvre une éventuelle modération de l’afflux des visiteurs. Mais la question ne mérite-t-elle pas d’être posée ? Et ne serait-il pas urgent d’en débattre ? Laissons la réponse à ceux qui nous gouvernent, et continuons de profiter de la manne en dépit des inconvénients évoqués.
Lé Sent paradi sé péyi lontan…
Les clichés qui suivent ne sont pas une incitation à un retour en arrière qui serait de l’ordre du rêve, mais un clin d’œil amusant, nous l’espérons, à une réalité passée, comme le sont les archives qu’il fait bon de consulter de temps en temps… rien que pour le plaisir.













Voilà : nous espérons que cette brève rétrospective en images vous aura fait du bien. Calme et sérénité, certes, mais, ne l’oublions pas, une époque pas si lointaine sans eau courante ni électricité ! Sans télé, sans téléphone sans Internet, une époque encore plus lointaine où nos mères faisaient cuire les repas au charbon de bois, et où nos pères allaient à la pêche à la rame ou à la voile.
Publié par Raymond Joyeux
le samedi 10 février 2024
Un grand merci à Claire Jeuffroy pour sa contribution photographique


👍
Bonjour Monsieur Joyeux,
Merci pour votre missive accompagnée d’un trésor de carte postale inestimable et qui mérite d’être exposé à Terre de Haut.
Bien à vous
Habib
ahh merci Raymond! Un air de paradis…
Magnifique Raymond, c’est toujours un plaisir. Les souvenirs du passé, c’est juste nostalgiques. Bien à vous. Merci. Monique Charneau
Envoyé de mon iPhone